Rachna Devi Beeharry et son mari habitent sur des terres de l’État, à l’arrière du terrain de football à Débarcadère, Vieux-Grand-Port. Le couple a demandé à l’État de régulariser sa situation, c’est-à-dire lui procurer un contrat pour qu’il puisse obtenir un compteur d’eau et un d’électricité, quand il aura construit en dur.
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Leur présent logement a été bâti en bois sous tôles. Toutefois, les autorités refusent de les régulariser, arguant que le terrain est marécageux et inondé en saison de pluies. Ce qui rend ce terrain inhabitable, car dangereux.
Trois familles ont donc entamé des démarches pour être relogées. Les autorités ont promis de faire quelque chose pour eux. Des promesses qui ont été faites en 2012. Depuis, Rachna et son époux attendent toujours. Or, d’ici quelques mois, la saison des pluies reviendra.
À notre rédaction, le couple affirme avoir entrepris d’autres démarches auprès de la National Empowerment Foundation (NEF) pour bâtir leur maison. La requête a été approuvée en février 2018. La NEF attend désormais que la famille soit relogée pour démarrer les travaux.
Outre les Beeharry, d’autres familles occupent ces terres. Sauf qu’elles ont bâti des habitations en dur et bénéficient de compteurs d’eau et d’électricité.
Interrogé, le ministère du Logement et des Terres a répondu : « Un lopin de terre a été identifié à Vieux-Grand-Port. Un rapport technique déterminera si le terrain est habitable ou non, avant qu’on ne leur accorde un bail. »
« En somme, expliquent les familles demandeuses, rien n’a avancé depuis 2012, à l’époque, on nous avait donné la même réponse. »
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