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Tensions entre élèves : deux agressions signalées à la police

Les gares d’autobus sont souvent le théâtre de violences entre mineurs.

Plusieurs cas d’agressions impliquant des mineurs âgés de 11 à 14 ans ont été signalés à la police, le vendredi 7 mars 2025. Ces incidents, survenus tant dans des espaces publics qu’en milieu scolaire, illustrent une montée des tensions tant entre jeunes collégiens qu’écoliers.

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Le premier signalement concerne un incident survenu le jeudi 6 mars vers 14 h 50 à l’arrêt d’autobus de Khadafi Square, à Plaine-Verte. Une élève de 12 ans, inscrite en Grade 7 dans un collège de la région, affirme avoir été agressée par une collégienne qu’elle connaît de vue et qui réside dans le quartier de Roche-Bois. 

Selon son témoignage, cette dernière l’aurait frappée violemment au visage sans aucune provocation apparente. À la suite de cette agression, la victime a dû recevoir des soins médicaux à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo avant de déposer une plainte formelle auprès de la police de Plaine-Verte, accompagnée de sa mère.

Cependant, les autorités disposent également d’une version contradictoire des faits. En effet, quelques heures après cette première déposition, une collégienne de 14 ans, fréquentant le même établissement, s’est présentée au poste de police en compagnie de sa grand-mère. D’après son récit, alors qu’elle se rendait à ce même arrêt d’autobus vers 14 h 30, plusieurs filles de son collège l’auraient encerclée de manière menaçante. L’une d’elles lui aurait intimé l’ordre de retirer son sac à dos, tandis qu’une autre l’aurait délibérément poussée contre une camarade. Cette dernière l’aurait alors frappée à plusieurs reprises au visage avec ses deux mains, la projetant violemment au sol.

La jeune fille a également relaté qu’une seconde confrontation a failli se produire par la suite. Alors qu’elle se trouvait à Immigration Square, elle aurait aperçu son agresseuse accompagnée d’un groupe d’élèves se dirigeant manifestement vers elle. Prise de panique, elle aurait précipitamment fermé la porte de l’autobus pour éviter tout nouvel affrontement. 

Souffrant de blessures faciales, elle a été examinée à l’hôpital où un certificat médical (PF 58) lui a été délivré, attestant de ses lésions. L’adolescente a précisé aux enquêteurs qu’elle entretenait des relations tendues avec cette camarade depuis qu’elle l’avait dénoncée pour avoir utilisé un langage injurieux durant les cours.

L’autre cas d’agression concerne un écolier plus jeune, âgé de 11 ans et scolarisé dans un établissement de la capitale. Selon sa déposition aux autorités, il jouait paisiblement dans la cour de l’école à l’heure du déjeuner lorsqu’un camarade de classe l’a soudainement frappé au ventre sans raison apparente. Lorsque la victime a demandé une explication à son agresseur, celui-ci se serait contenté de répondre laconiquement : « Mo pa to kamarad mwa. » L’enfant a souligné qu’aucun témoin n’était présent pour corroborer sa version des faits.

Bien que ne présentant pas de blessures visibles, le jeune garçon a ressenti des douleurs abdominales suffisamment importantes pour justifier une consultation médicale à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, où un certificat médical (PF 58) lui a également été remis.

Face à ces incidents survenus presque simultanément, les autorités policières ont ouvert une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes et les motivations derrière ces actes de violence entre mineurs, ainsi que pour établir les responsabilités dans chaque cas.

 

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