« Étanche » ? Le smartphone d’un consommateur n’a pourtant pas résisté à l’eau. Rs 45 000 risquent de tomber à l’eau…
En octobre dernier, Yannick, 20 ans, a acheté un smartphone dans un showroom de Mahébourg. Après deux mois, il a rencontré des problèmes : le téléphone ne se chargeait plus. Le problème a été réglé par les techniciens.
Puis un jour, Yannick a plongé dans la piscine avec son téléphone pour tester s’il pouvait effectivement prendre des photos puisqu’on lui avait dit que l’appareil était étanche. Normalement, on peut aussi filmer sous l’eau avec ce téléphone, mais ce dernier a cessé de fonctionner.
Depuis, Yannick est désemparé. Il a acheté ce téléphone au prix de Rs 45 000 et on lui réclame Rs 47 000, plus d’autres frais pour le réparer. En tout, il doit dépenser près de Rs 100 000 pour un smartphone qui a coûté Rs 45 000 !
« Un smartphone est étanche à condition que vous ne plongiez pas au-delà d’une profondeur de 1,30 m et que vous ne restiez pas dans l’eau pendant plus de 5 minutes. J’ai respecté ces conditions. Et pourtant… », se plaint le jeune homme.
Dans l’intervalle, il doit s’acquitter d’une mensualité de Rs 3 500 pour un smartphone qu’il ne peut plus utiliser… Quelle est la meilleure solution pour lui ?
Petit détail : lors de l’achat, il n’a pas testé le téléphone sur place pour vérifier s’il fonctionnait vraiment sous l’eau.
« Il se pourrait que le technicien n’ait pas bien refermé le téléphone lorsqu’il a été réparé la première fois et que l’eau ait pénétré à l’intérieur », a déclaré Amrita Gunness de la Consumer Protection Unit. « M. Yannick aurait dû exiger un rapport technique détaillé, or cela n’a pas été fait. Idem pour la deuxième réparation. Si je comprends bien, on lui a simplement indiqué que le téléphone a été endommagé par l’eau. »
« Si M. Yannick, en tant que consommateur, estime que ses droits ont été lésés, il doit le rapporter à la CPU. Nous irons alors vers le revendeur pour voir si un accord à l’amiable peut être conclu entre les deux parties et voir si le revendeur accepte de remplacer le téléphone par un autre ou le réparer gratuitement et sans rien exiger comme frais supplémentaires. À ce moment-là, ce serait fair enough », a-t-elle ajouté.
« Dans le cas contraire, si M. Yanick n’est toujours pas d’accord avec la solution qu’on lui propose, il peut déposer avec force détails une plainte formelle à la CPU. Il peut le faire en venant en personne au bureau ou par téléphone en composant le 185 (hotline), expliquant les points de désaccord. Suite à cela, nous expédierons le dossier au bureau du Directeur des poursuites publiques », a déclaré Amrita Gunness.
Tout cela a déjà été fait, explique Yannick, qui attend que le fonctionnaire le rappelle dans un délai de sept jours (dépendant du cas, car ce dernier pourrait appeler le client le premier jour même).
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