TEC : placer l’enseignement supérieur au niveau international

L’université de Maurice (UoM) pourra redorer son blason avec une affiliation universitaire telle que l’Arizona, indique Suren Bissoondoyal, président de la Tertiary Education Commission (TEC). Il estime aussi qu’il est important de rehausser le niveau de l’Université de Technologie (UTM).

Lors de l’atelier sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur, tenu à l’hôtel Westin, Balaclava, lundi, Suren Bissoondoyal a avancé que l’UTM reste un des sujets de préoccupation. « Dans trois ans, l’UoM prendra un nouvel envol. Les diverses formations seront affiliées à l’université d’Arizona. Cette entente apportera un nouveau souffle à l’institution tertiaire et une valeur ajoutée aux diplômes », avance le président de la TEC. 

La commission souhaite ainsi rehausser le niveau des institutions tertiaires mauriciennes en travaillant sur deux aspects : l’Internationalisation of Higher Education et l’Implementation of Action Plans Post-Quality Audits. Un processus qui permettra de donner une dimension internationale aux études dispensées au sein des institutions tertiaires locales.

Suren Bissoondoyal ajoute que la mise en place d’un plan d’action aidera à évaluer et à améliorer la qualité des institutions qui fonctionnent sous l’égide de la TEC.  « Beaucoup d’étrangers se tournent vers Maurice pour leurs études. Ces changements sont importants, d’autant que notre pays devient un education hub », souligne-t-il. L’atelier, regroupant des étudiants, académiciens, chercheurs et collaborateurs de différentes institutions, a permis un échange constructif, selon lui.

Le Professeur Mark Hay, de la Tshwane University of Technology, a rappelé la nécessité d’adapter les formations sur le plan international. Il a souligné l’importance d’apporter des idées créatives pour des projets innovants. Le Professeur Mahsood Shah, de la CQ University d’Australie, a, lui, fait le point sur l’importance d’intégrer le personnel administratif aux formations. 

Angela Devi Narain, Training Centre Manager de Ceridian, dit utiliser à bon escient les idées partagées : « C’est un plus pour notre organisation qui veut exceller dans la technologie. L’atelier vise à améliorer la dimension interculturelle des formations prodiguées. » Pour Ceridian, qui offre des cours, ce partage permettra de renforcer la méthode d’enseignement.