Raffick Bahadoor et des chauffeurs de taxi basés dans un hôtel de Balaclava protestent contre ce qu’ils estiment être « un surnombre de permis alloués par la National Transport Authority (NTA) ». Ils sont d’avis que la NTA est allée contre ses propres règlements en agissant ainsi.
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Raffick Bahadoor, président de l’Association des chauffeurs de taxi, s’explique : « Selon la NTA, le ratio doit être le suivant : 10 chambres pour une patente. L’hôtel pour lequel nous travaillons comporte 190 chambres. Cela signifie donc que pour 190 chambres, il faut 19 patentes. Quand la NTA a accordé 20 patentes, c’était il y a sept ans. Nous n’avions pas protesté. Voilà maintenant que cinq autres chauffeurs ont réclamé un permis pour opérer sur cette même base. Leur requête a été refusée. Ils ont logé une demande d’injonction en Cour et ils ont obtenu gain de cause. Le juge a demandé que leurs cas soient réexaminés. À la suite de cela, la NTA a accordé des permis à ces cinq chauffeurs. »
Le président de l’Association des chauffeurs de taxi estime que c’est une injustice : « Nous rencontrons déjà de nombreux problèmes avec les contract cars qui nous font une concurrence déloyale. Maintenant, on augmente le nombre de patentes... en allant contre les règlements. »
Xplik ou K a transmis le cas au commissaire de la NTA, la seule personne habilitée à donner son opinion. Sa secrétaire nous a déclaré qu’il ferait parvenir son commentaire à notre rédaction.
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