Taux d’intérêt à 6 % : la DBM lance le Micro-Credit Scheme pour les entrepreneurs

Des prêts à hauteur de Rs 250 000 à un taux préférentiel de 6 % par an. C’est ce que propose la Development Bank of Mauritius Ltd (DBM) aux aspirants-entrepreneurs. L’annonce a été faite, le mercredi 7 septembre, au Farmers Service Centre de St-Pierre.

«Pour créer de la richesse et de l’emploi dans le pays, il faut qu’il y ait une collaboration entre le gouvernement et le secteur privé », a déclaré le ministre des Finances Pravind Jugnauth, qui était l’invité d’honneur du lancement du Micro-Credit Scheme. Dans ce contexte, il salue l’initiative de la DBM d’encourager l’entrepreneuriat parmi les Mauriciens.

Ce sont les petites et micro-entreprises, dit-il, qui aideront à réduire le taux de chômage. Le ministre des Finances promet aussi d’apporter son soutien aux entrepreneurs. « La situation financière de la DBM s’est considérablement améliorée. L’endettement est passé de Rs 3 milliards à Rs 475 millions », a indiqué Pravind Jugnauth.

Booster la production locale

Selon l’Acting Managing Director de la DBM, Bardwazsingh Jokhoo, le lancement du Micro-Credit Scheme fait partie des mesures annoncées dans le Budget 2016-17 pour promouvoir l’entrepreneuriat. Hormis le taux d’intérêt préférentiel, a-t-il indiqué, une vaste campagne de sensibilisation sera menée à travers l’île pour susciter l’engouement pour les demandes de prêts. Les Mauriciens, qui souhaitent lancer un business dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche, de l’artisanat et dans le secteur manufacturier, peuvent faire une demande pour un Micro-Credit Scheme auprès de la DBM.

Par ailleurs, a souligné Bardwazsingh Jokhoo, la DBM apportera son soutien pour développer le Business Plan de l’entrepreneur. « Nous aiderons également les entrepreneurs dans leur business et nous leur offrirons les formations nécessaires », a-t-il ajouté.

Quant à Chand Bhadain, Chairman de ladite institution, il a fait ressortir que « le but de ce scheme est de créer de l’emploi et d’augmenter la production locale. Il faut toutefois que les entrepreneurs investissent dans les nouveaux produits qui soient de qualité », a-t-il soutenu.