Balraj Lutchmeea, Deputy Director, Agricultural Services du ministère de l’Agro-industrie, la nutritionniste Yoshinee Dunnoo et Kreepalloo Sunghoo, de l’Association des petits planteurs de Maurice, ont tous souligné que « les planteurs doivent maintenant produire intelligemment ».
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Ils étaient les invités de Michaël François dans l’émission Talk of the Town sur Radio Plus, mercredi. Le thème de l’émission était l’autosuffisance et la sécurité alimentaire.
Selon Balraj Lutchmeea, le ministère est en train de conscientiser les planteurs à utiliser les pesticides à bon escient. « Le ministère est venu de l’avant avec le MauriGap. On est en train de conscientiser les planteurs. Il faut l’utiliser selon les dosages », a-t-il souligné. Il a expliqué que nos terrains agricoles sont limités et qu’il faut augmenter la production. « Nous devons changer notre façon de penser. Le manque de main-d’œuvre est aussi à prendre en considération. Il est aussi bon de souligner que la production sous serre peut augmenter le rendement », a ajouté Balraj Lutchmeea. Il a aussi annoncé que « le gouvernement ira de l’avant avec le National Wholesale Market et un consultant sera bientôt désigné. »
Pour sa part, Yoshinee Dunnoo a souligné qu’il y a des conservateurs dans les aliments que la population consomme tous les jours. « Certains l’utilisent afin d’améliorer la saveur d’un produit. Certains sont naturels, d’autres sont à base de produits chimiques. Le sodium benzoate est un produit chimique utilisé pour la conservation. Si on en utilise trop, cela peut donner suite à des problèmes de santé. » Elle a aussi affirmé qu’il est préférable de consommer les légumes bio, mais qu’ils coûtent cher.
De son côté, Kreepalloo Sunghoo dira que l’utilisation des pesticides ne date pas d’hier. « Aujourd’hui, avec les développements que le pays a connus et le changement climatique, les planteurs sont contraints d’utiliser des produits chimiques. Mais ils ne sont pas néfastes à la santé humaine. Il faut cependant respecter les normes, car les gens sont plus conscients de leur santé. On doit produire intelligemment », a-t-il dit. Ce dernier a ajouté qu’il y a 15 000 arpents des terre qui ont été abandonnés par les petits planteurs. « Faute des main-d’œuvre, des terres ont été abandonnées. Des planteurs ont fait une demande pour une main-d’œuvre étrangère. »
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