Swaleha Joomun, la veuve de Babal, une des victimes de la fusillade de la rue Gorah Issac, est de passage à Maurice. Elle invite la presse et ceux qui veulent bien l’entendre à écouter son message, ce mardi 29 août. Elle se fera entendre sur les trottoirs devant la Cour suprême à Port-Louis. « Je ne ressasse pas, car mon message a toujours eu le même fil conducteur : faire éclater la vérité, car il existe encore trop de zones d’ombre qui demandent que la justice y jette sa lumière », explique Swaleha Joomun.
Publicité
Est-ce qu’elle ne craint pas de se faire passer pour une femme qui veut s’attirer de la publicité gratuite, car la justice a déjà rangé cette affaire ? « La justice a rayé les charges provisoires dans l’affaire Gorah Isaac, mais cela ne l’empêche pas de venir de l’avant avec des charges formelles. D’ailleurs, mon avocat, Me Teeluckdharry, a fait une demande en ce sens et on attend », répond-t-elle. Pour ce qui est de la pub gratuite, Swaleha Joomun dit qu’elle n’en a cure et que ceux qui pensent ainsi se trompent lourdement.
Le but de cette rencontre avec la presse est simple : « Il y a trop de questions qui sont restées sans réponse, parmi le rapport balistique, d’où proviennent ces armes et comment elles ont atterri entre les mains de ceux qui ont tiré cette nuit-là ? Il n’y a jamais eu une enquête approfondie sur cet aspect des choses qui auraient pu ouvrir la voie vers d’autres pistes ».
L’épouse de Babal Joomun, qui vit en Angleterre avec ses enfants, veut aussi dénoncer « une certaine politique de deux poids deux mesures de la part de certaines institutions qui mettent le tapis rouge à des personnalités ». Rendez-vous est pris pour 13heures, ce mardi, devant la Cour suprême.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !