Le constable suspecté d’avoir pris des photos à la Mortuary Room de l’hôpital Dr A.G. Jeetoo lors d’un examen d’autopsie, le lundi 16 octobre, a quitté le pays samedi matin. Il avait fait l’objet d’une enquête de la CID de Port-Louis Sud en fin de semaine, après la diffusion de ces clichés sur WhatsApp. Cependant, aucun ordre interdisant le policier affecté à Pointe-aux-Sables de quitter le pays n’avait été émis.
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L’examen d’autopsie d’un couple décédé dans l’incendie de sa maison à Pointe-aux-Sables avait été effectué lundi dernier par le Dr Sudesh Kumar Gungadin, chef du département médico-légal. Des préposés de la morgue et des policiers étaient aussi présents durant cet exercice. Le Dr Sudesh Kumar Gungadin avait fait une plainte à la police des Line Barracks à la suite de la diffusion des photos de l’autopsie sur WhatsApp. Sur ces clichés, on peut voir le cadavre carbonisé d’un homme sur la table d’autopsie. Le Dr Sudesh Kumar Gungadin, et des préposés de la morgue sont aussi aperçus.
Faisant l’objet d’une enquête axée sur un délit de breach of ICT Act, le policier avait été autorisé à partir par la CID après son audition, le jeudi 19 octobre. Or, ce limier, suspecté d’avoir pris les photos de son téléphone cellulaire, a quitté le pays. Il a embarqué sur un vol direct pour Paris, en France, dans la matinée du samedi 21 octobre à l’aéroport de Plaisance. Ce déplacement n’a pas laissé insensibles les Casernes centrales, car l’officier n’aurait pas fait une quelconque demande de congé.
Vendredi, lors d’une convocation aux Casernes centrales, le constable avait été appelé à soumettre son téléphone cellulaire à l’IT Unit de la police pour des examens. Lors de son audition, il avait nié avoir pris les photos ou encore fait circuler ces images.
Invité à s’expliquer sur le fait qu’il avait utilisé son téléphone cellulaire à l’intérieur de la morgue durant l’examen d’autopsie, le policier avait fait état d’un appel au poste de police, pour essayer de contacter des proches du défunt. D’autres limiers présents ont déjà consigné leurs versions à la CID. Ils ont confirmé que le constable avait son téléphone en main, mais n’ont pu affirmer que c’était bel et bien lui qui aurait pris les photos.
Dans le cadre de cette affaire, la police enquête sur des captures d’écran des photos de l’autopsie partagées par un membre d’un groupe WhatsApp. Cette policière aurait, par la suite, effacé les photos. Les limiers de la CID de Port-Louis Sud n’écartent pas la possibilité de la convoquer pour des explications. Aux Police Headquarters, on dit suivre cette affaire de très près. Celle-ci devrait connaître des développements dans les jours à venir.
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