Paul Bérenger estime que le ministre de l’Intégration sociale n’a pas été à la hauteur lors de la dernière séance parlementaire. Il se montre aussi critique envers le Premier ministre sur le dossier de la drogue et envers la présidente de la République dans l’affaire Alvaro Sobrinho.
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« C’est du jamais vu au Parlement ! Lors de la séance de mardi dernier (ndlr : 11 avril), un ministre (ndlr : Alain Wong, ministre de l’Intégration sociale) n’a pu répondre à une question et trois députés sont venus à sa rescousse dans une conférence de presse. Qu’il démissionne et qu’il aille faire de la plongée. On n’a jamais atteint un tel niveau d’incompétence », commentait le leader du Mouvement militant mauricien (MMM), Paul Bérenger, en conférence de presse, le samedi 15 avril à l’hôtel Hennessy Park, à Ébène. Pour rappel, la Private Notice Question (PNQ) du leader de l’opposition Xavier-Luc Duval portait sur la politique gouvernementale dans le combat contre la pauvreté.
« Concernant l’allocation pour les familles aux revenus inférieurs à Rs 9 520, selon la réponse à la PNQ, seules 8 214 familles en sont bénéficiaires et plus de 14 000 autres familles n’y sont pas éligibles. Ces familles n’en sont pas prévenues et n’ont pas le moyen de faire appel de cette décision. C’est une déception », a déclaré Paul Bérenger.
Concernant la saisie de 155 kilos de drogue (valeur estimée à Rs 2,3 milliards), Paul Bérenger soutient que « le procédé a déjà été utilisé. La preuve, ce sont de telles bonbonnes que l’on a retrouvées, le vendredi 14 avril, à la montagne Jacquot. Les gens veulent savoir où en sont les enquêtes sur la saisie à La Réunion et où se trouve Navind Kistnah. Il y a trop de flous », a ajouté Paul Bérenger.
Le leader du MMM est revenu sur l’affaire Alvaro Sobrinho. Il estime que l’homme d’affaires angolais n’aurait jamais dû obtenir de licence, si les enquêtes avaient été faites correctement. La déclaration de la présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim, selon laquelle elle démissionnait de toutes les instances de Planet Earth Institute (PEI), a également été commentée par le leader mauve. « Je lui conseille à nouveau de se retirer avant qu’il y ait des pétitions en ce sens. »
Autre point abordé : la vente des actions que détenait le défunt groupe BAI au sein de la société kenyane Britam. « C’est une honte. Il faut faire la lumière sur toute cette affaire. Il faut déterminer si des gens ont fane et si des politiciens sont impliqués. La commission d’enquête n’est pas crédible. Il est honteux que Bushan Domah et Sattar Hajee Abdoula siègent sur cette commission », a-t-il déclaré.
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