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Surveillance maritime - le projet de centre de contrôle suspendu à la loi : le dossier est actuellement au State Law Office

La surveillance des embarcations dans nos eaux territoriales est une nécessité.
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La surveillance des embarcations qui sillonnent nos eaux territoriales est une mesure recommandée dans le rapport de la commission d’enquête sur la drogue présidée par l’ancien juge Paul Lam Shang Leen (PLSL), rendu public le 27 juillet 2018.

Plus de cinq ans après, celle-ci n’a toujours pas été appliquée, les autorités étant suspendues à des amendements à la loi. 

Capture d’écran d’un extrait du rapport de la commission d’enquête sur la drogue.
Capture d’écran d’un extrait du rapport de la commission d’enquête sur la drogue.

Entre-temps, deux sites ont été identifiés pour la construction de marinas, à savoir Trou-d’eau Douce et Rivière-Noire. Un « monitoring centre » sera également érigé pour coordonner cette nouvelle stratégie de sécurité maritime. Ce centre devrait jouer un rôle central dans la coordination des opérations de surveillance et dans la gestion des données liées aux déplacements des embarcations à travers nos eaux territoriales, conformément à la recommandation du rapport de la commission Lam Shang Leen de surveiller les mouvements des embarcations. 

« According to National Coast Guard (NCG), since there is no control of the movements of the yachts, speedboats or catamarans, the creation of marinas around the island manned by the NCG would be a positive step in controlling the movements of those crafts which have the capacity of going to Madagascar or Reunion island. Both Port Master and the Commander of the NCG are of the view that it is feasible to build marinas around the island for those powerful boats to be moored and their movements kept under control of the NCG », précise le rapport. Le document stipule également qu’un certain nombre de sites pouvant accueillir la construction de marinas ont été identifiés par le commandant de la NCG.

Les autorités concernées par ces modifications législatives considérées comme indispensables pour renforcer l’efficacité des mécanismes de surveillance en place sont la Tourism Authority (TA) et la NCG, de même que le ministère de l’Economie bleue. Des « regulations », fait-on comprendre, doivent être inscrites dans la loi car cette mesure ciblera toutes sortes d’embarcations. 

Le dossier est actuellement au State Law Office (SLO). « Chaque organisme aura une tâche spécifique et une approche standardisée sera ensuite appliquée », indique-t-on. 

Nous avons sollicité la TA pour une réaction. Nous sommes en attente d’une réponse.

 

 

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