À Surinam: des habitants de la rue Cimetière réclament une voie d’accès

En l’absence de route, depuis une vingtaine d’années, les habitants de la rue Cimetière, à Surinam, doivent traverser la cour de leur voisin. Cela parce que le conseil de district de Souillac n’a pas reçu de plan d’aménagement du ministère du Logement et des Terres quand il a accordé ce terrain à ces familles. Depuis quelque temps, Ashley Shibnauth, habitant de la région, est contraint de faire le tour, sur une longue distance. Son voisin ne souhaite plus qu’il traverse sa propriété et y a répandu des bris de verre sur son chemin pour le décourager. La police de Souillac a été avertie de cette situation. « En fait, le terrain du voisin se trouve en face de ma maison. Mon voisin ne voit pas d’un bon œil que je traverse son terrain. Quand il est en état d’ébriété, il brise des bouteilles à l’endroit où je traverse. Quand j’essaie de lui parler, il m’insulte et son épouse se met aussi de la partie. J’ai alerté la police de Souillac mais elle ne réagit pas », déplore Ashley Shibnauth. Selon notre interlocuteur, ce problème perdure depuis une vingtaine d’années. Ni le ministère concerné, ni le conseil de district n’envisagent d’aménager une voie de sortie. En cas d’incendie ou de maladie grave, aucun véhicule ne peut accéder à leur maison. Ce père de famille lance donc un appel au ministre du Logement et des Terres pour qu’il trouve une solution à ce problème.