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Sur recommandation de l’OMS : vers une reclassification du cannabis

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Le cannabis pourrait être reclassifié. C’est ce que recommande l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). La décision pourrait être avalisée lors du Segment ministériel de la 62e session de la Commission des stupéfiants qui va se tenir en mars prochain à Vienne.

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Le cannabis pourrait avoir un nouveau statut suite aux recommandations faites par l’OMS. Il pourrait se retrouver sous une législation moins sévère et être ainsi considéré comme une substance « moins nocive ». Cependant, dans une correspondance que le directeur général de l’OMS a adressée au secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU), des réserves sont émises, en particulier sur les principes actifs du cannabis.

Cette décision, très attendue, fait suite aux conclusions du comité d’experts sur la dépendance des drogues qui s’est penché sur la révision du statut du cannabis depuis 2016 à l’initiative de l’OMS. Il ressort ainsi que la plante et la résine du cannabis soient placées dans la catégorie la moins dangereuse. L’OMS fait aussi mention des molécules présentes dans le cannabis, ou ses dérivés, afin qu’elles soient reclassifiées pour qu’elles puissent être utilisées à des fins thérapeutiques.

Mais ces conclusions de l’OMS ne sont que des recommandations. Il faut attendre jusqu’au mois de mars pour qu’elles soient approuvées par les 53 pays membres de la Commission des stupéfiants qui va se réunir à Vienne le mois prochain.

Ces recommandations de l’OMS réjouissent Danny Philippe, président du Collectif urgence toxida (CUT). Si les pays membres de l’Onu les acceptent, cela va changer beaucoup de choses, dit-il. Notamment concernant l’usage du cannabis à des fins thérapeutiques. C’est aussi une porte qui s’ouvre en faveur de la décriminalisation du cannabis, dit-il.

Avec la dépénalisation du cannabis couplée d’un encadrement approprié, plusieurs problèmes pourront être résolus, dit-il.  « Dépénaliser le cannabis ne veut pas dire que tout le monde doit être un consommateur. Il faut des structures pour encadrer les éventuels fumeurs, mais il faut aussi des mesures de prévention. Les consommateurs devraient être canalisés vers d’autres structures plutôt que d’être mis en prison », explique-t-il.

 

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