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Sur l’autoroute M2 - À Roche-Bois : il se fait tabasser et dépouiller par trois individus

Sur l’autoroute M2 -  À Roche-Bois C’est là que le cycliste a été tabassé et volé.

Hussein D., 27 ans, habitant la région de Camp Yoloff à Port-Louis s’est fait tabasser et dépouiller sur l’autoroute M2. Il sortait de la route Cocoterie et se dirigeait vers Camp Yoloff, lundi 25 mars vers 23 heures, quand il a été agressé par trois individus qu’il dit pouvoir identifier. Le vélo électrique de Hussein D., son portable et une somme de Rs 1023 lui ont été volés.

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Le fabricant d’ouvertures en aluminium sortait de chez son cousin, qu’il aide dans la construction de sa maison, près du rond-point de Baie-du-Tombeau. Il revient sur les faits. « J’avais pris l’autoroute, car c’était le moyen le plus rapide pour rentrer à la maison. Mais en cours de route, la batterie de mon vélo électrique commençait à faiblir. Mon vélo allait lentement. Je me suis mis sur le trottoir pour ne pas gêner la circulation sur l’autoroute », dit-il. . C’est au moment de traverser l’arrêt d’autobus en construction sur l’autoroute M2 en direction de Camp Yoloff, qu’un homme l’a appelé. « Il était assis à l’arrêt d’autobus. Je l’ai vu sur ma gauche et je ne me suis pas arrêté mais, lorsque j’ai tourné la tête, deux autres hommes sont apparus devant moi.»

L’un d’eux l’a étranglé par derrière, tandis que les deux autres saisissaient ses deux bras en fouillant ses poches. « Bon dieu grand ! Mo pa ti pe kapav respiré mé zot inn largue mo likou. J’ai reçu plusieurs coups de poing, coups de pied et l’un d’eux a pris une barre de fer de construction et l’a enfoncé dans mes reins. Ils ont déchiré mes vêtements et c’était un cauchemard. Le sang jaillissait sur mon visage, j’avais le nez et la bouche cassés. Monn gagne extra baté », détaille le jeune homme. Son vélo électrique de la marque Luyang, bleu et gris, a été emporté, ainsi que son cellulaire et les Rs 1023 qui étaient dans sa poche gauche. Le montant du préjudice est estimé à Rs 35 000. Ce qui le rend perplexe, c’est « qu’il y avait deux autres jeunes à cinq mètres de nous qui regardaient ces malfrats me tabasser, mais ils n’ont rien fait  pour  m’aider. »

Une plainte a été consignée au poste de police de Roche- Bois le jour même. Hussein D. dit pouvoir identifier deux des trois agresseurs. L’affaire a été envoyée à la Central Investigation Division de Port-Louis North.

 

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