Sur l’autoroute : les motocyclistes ne doivent pas dépasser 80 km/h

Une contravention ne fait jamais plaisir, encore moins lorsqu’il n’y a pas de panneaux de signalisation. C’est le cas de Jean-Paul L., un habitant d’Ébène. Le jeune homme avance qu’il a été pris en contravention sur l’autoroute à hauteur de Bagatelle, pour un excès de vitesse, le 4 septembre, alors qu’il était à moto. « Je me trouvais à hauteur de Bagatelle, et à ma connaissance, la limite est de 110 km/h. Le policier qui avait un radar manuel en main m’a expliqué que la limite de vitesse pour un motocycliste était de 80 km/h et que la vitesse à laquelle je roulais était de 93 km/h ». Il a écopé d’une amende de Rs 2 500, qu’il explique avoir déjà payée au risque de payer le double. 

Cependant, il trouve cette amende injuste, puisqu’il n’y a aucun panneau indiquant la limite de vitesse à cet endroit. « Lorsque le policier m’a arrêté, j’étais un peu surpris d’apprendre que la limite pour les motocyclistes était de 80 km/h. Je n’étais pas au courant de cette loi et je souhaiterais avoir plus de précisions à ce propos », indique le jeune homme.

‘Road Traffic Speed Regulations’

L’inspecteur Shiva Coothen, du Police Press Office, explique que les Road Traffic Speed Regulations de 2011 stipulent qu’un motocycliste ne doit pas rouler à plus de 80 km/h. 

« Les automobilistes doivent être informés de la limitation de vitesse de chaque véhicule, et les motos ne doivent pas dépasser les 80 km/h. Cependant, cette règle ne s’applique pas aux motards de la police qui ont le droit, dépendant des circonstances, de rouler à plus de 80 km/h. Malheureusement, les chiffres parlent d’eux-mêmes, car la plupart des victimes des accidents de la route sont des motocyclistes. Nous leur demandons d’être prudents et de ne pas aller à l’encontre des limitations de vitesse. »

Concernant les panneaux de signalisation, l’inspecteur Shiva Coothen indique qu’il n’y a pas lieu de les placer, car lorsque le motocycliste a passé son permis, il l’a appris dans le code de la route. « Nous avons effectué plusieurs campagnes de communication et de sensibilisation à ce sujet à travers les médias dans le passé », a conclu l’inspecteur.