Sur la plage de Melville à Grand-Gaube : elle allègue avoir été mordue par le chien d’Adrien Duval

• L’ancien député nie et porte plainte contre la dame pour tentative d’extorsion

Une habitante de Goodlands, âgée de 48 ans, a été mordue par un chien sur la plage de Melville, à Grand-Gaube. Les faits se sont produits le 20 juin dernier. La victime a allégué que l’animal appartiendrait à Adrien Duval. L’avocat et ancien député du PMSD a été entendu dans cette enquête le samedi 24 juin. Il a nié que le chien appartient à sa famille et a été autorisé à partir. Il a de son côté porté plainte contre la dame et son époux pour avoir voulu lui soutirer de l’argent suivant cet incident.

Dans sa plainte au poste de police de Grand-Gaube, le 22 juin, la quadragénaire a expliqué que deux jours plus tôt, soit le 20 juin, elle se trouvait sur la plage de Melville pour sa marche journalière. Non loin de la résidence de feu Sir Gaëtan Duval, elle souligne avoir été surprise par cinq chiens de diverses races. Les bêtes se seraient alors précipitées vers elle. Un des chiens l’a alors mordue au genou et elle est tombée. Selon la dame, elle est parvenue cependant à faire fuir la meute. Les chiens se sont sauvés et sont entrés dans la cour d’Adrien Duval, aux dires de la plaignante. Le jour même, elle s’est rendue à la Mediclinic pour des soins. L’affaire a été remise entre les mains de la Criminal Investigation Division de Goodlands. L’ancien député de 33 ans, accompagné de son épouse, s’est rendu à la police. Face aux accusations de la quadragénaire, Adrien Duval a expliqué que le chien qui l’a attaquée n’est pas à lui. Il a soutenu que ce sont des chiens errants.  

De plus, à son tour, il a consigné une plainte contre son accusatrice. Revenant sur ce qui s’est passé, l’homme de loi a expliqué que le 20 juin, vers 8 h 45, son épouse est venue l’avertir qu’une dame était passée le voir, plus tôt, concernant des chiens qui se seraient battus dans sa cour, puis elle est repartie en laissant un numéro de téléphone.

Au cours de la journée, l’avocat l’a appelée pour voir de quoi il s’agissait. La dame lui a alors fait part qu’elle avait été attaquée par un chien non loin de son domicile. Celle-ci a ajouté qu’elle avait déjà reçu des traitements et avait obtenu dix jours de repos. Elle l’a informé qu’elle lui en reparlera une fois que son époux allait être de retour.

Deux heures plus tard, il a reçu un nouvel appel. C’était la dame. Celle-ci lui aurait alors réclamé une compensation pour ce qu’elle avait subi. Adrien Duval, dans sa plainte, dit qu’au cours de cet appel, il a entendu la voix d’un homme ordonnant à la femme, « dir li si pa donn kas, to pou al la polis ». Le 21 juin, dans l’après-midi, il a répondu à un autre appel de la dame. Elle l’a informé qu’elle venait le voir. C’est ainsi qu’avec son époux, ils se sont présentés au domicile de l’homme de loi. Cette fois, le couple lui aurait réclamé Rs 100 000. Il a rejeté catégoriquement cette demande. L’époux de la dame l’aurait alors menacé. Soit il leur remettait Rs 20 000 ou ils allaient se rendre à la police porter plainte. C’est ainsi que quelques jours plus tard, il dit avoir appris qu’une déposition avait été consignée contre lui.