Sa femme a décidé de lui faire faux bond, un peu plus d’un mois après le mariage civil. Et l'époux lui réclame le remboursement de Rs 500 000 pour rupture de mariage.
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Ils devaient se marier religieusement, le 29 juillet, après le mariage civil (corps et bien) qui a eu lieu le 12 juin. Mais, elle en a décidé autrement. Yovish, un habitant de Saint-Paul de 26 ans, a appris que Yovanee, 27 ans, le trompait avec le gérant d’une gym, située dans le Nord. L’amant et Yovanee habitent la même région.
Dépité, le jeune homme a décidé de faire des réclamations à sa femme. Il a déjà déboursé une somme de Rs 500 000 pour l’organisation de la cérémonie. Il clame que, selon la loi, sa femme est tenue de lui rembourser ladite somme, car elle serait fautive. Yovish réclame également le remboursement d’un réfrigérateur qu’il avait acheté (paiement comptant) pour elle et exige qu’une bague en or lui soit restituée.
Afin que Yovanee s’acquitte des réclamations, Yovish lui a servi une mise en demeure, le vendredi 20 juillet. Le document stipule que si Yovanee échoue à accéder à cette demande dans les 10 jours suivant la date de remise de la notice, elle sera sous le coup d’une poursuite légale. Yovish a retenu les services de Me R. Appa Jala.
Le jeune marié se dit déçu et se sent trahi par celle qu’il avait choisie pour être sa partenaire pour la vie. Selon lui, ils avaient eu le coup de foudre. Une longue relation de huit ans qui s’est achevée deux semaines avant le grand jour.
Bénédiction des parents
Yovish relate avoir fait la connaissance de Yovanee à l’université de Maurice, en 2010. Ils étaient dans la même classe. Leur amitié s’est vite transformée en amour et les deux tourtereaux ont continué leur histoire après leurs études. Le jeune homme prend de l’emploi dans une banque en tant que Support officer et se projette dans un bel avenir dans les bras de sa dulcinée. Les parents, qui ne font aucune objection à cette relation, leur apportent du soutien et les couvrent de bénédictions.
En septembre 2015, le couple se fiance et prévoit de se marier dans trois ans. Le temps que Yovish construise leur maison. « Tout allait bien entre nous et je lui faisais confiance. Il y a un an, elle m’a dit vouloir s’inscrire dans un club de gym de sa localité. Je l’ai encouragée. J’étais heureux qu’elle se fasse de nouveaux amis car elle est de nature réservée », dit Yovish.
Le jeune homme poursuit qu’il a constaté un changement de comportement de sa femme depuis qu’elle fréquentait cette gym. « Elle s’était éloignée de moi et trouvait toujours des prétextes pour que je ne vienne pas la voir », dit-il. Et pourtant, Yovish préparait entre-temps un mariage grandiose et faisait toutes les réservations. « Nous avions décidé de nous unir civilement le 12 juin et attendions le mariage religieux pour vivre ensemble », relate-t-il.
Mais le dimache 8 juillet, Yovanee appelle Yovish pour mettre un terme à leur relation. Il confie avoir d’abord cru qu’il s’agissait d’une plaisanterie mais a dû se rendre à l’évidence qu’elle était sérieuse. Il ajoute : « Linn dir mwa ki li nepli ena santiman pou mwa ».
Le jeune homme convoque la famille le jour même. Yovanee reste sur sa position dans un premier temps puis cède. La sœur de Yovish lui envoie alors un message pour lui demander de bien réfléchir et lui reprocher son attitude. Mécontente, la jeune mariée utilise alors ce message comme prétexte pour mettre un point final à cette relation. « J’ai appris plus tard par des proches qu’elle flirtait ouvertement avec le coach de la gym depuis presque un an. Ils sortaient même le soir. Ena dimoune ine dir mwa ki dan gym li pa enn sekre pou personn », déclare Yovish.
Nous avons tenté à plusieurs reprises de joindre Yovanee sur son téléphone portable mais en vain.
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