Faits Divers

Sur fond d’infidélité alléguée : il agresse sa femme et menace de la tuer

Une femme de 28 ans, qui habite la région de Bambous, a été agressée par son époux lundi sur une aire de stationnement d’un supermarché de la localité. Ce sont des employés du libre-service qui sont venus à sa rescousse.

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Ce n’est pas la première fois qu’elle porte plainte contre son époux. Sarah (prénom fictif), qui travaille dans un supermarché à Bambous, était en compagnie d’une amie. Les deux femmes se trouvaient sur le parking du libre-service lorsque l’époux de Sarah que nous prénommerons James (33 ans) y a fait irruption.

James a projeté Sarah au sol et l’a rouée de coups. Ce sont les collègues de la jeune femme qui ont volé à son secours. Avant de quitter les lieux, le trentenaire aurait lancé à son épouse : « Mo pou touy twa ek to pa pou sorti vivan depi la. »

Dans une plainte au poste de police de Bambous, l’épouse a raconté qu’elle avait été une fois de plus victime  de violence conjugale. D’ailleurs, c’est la quatrième fois qu’elle dépose plainte contre son époux. « Après qu’une jeune femme de 18 ans a été tuée par son petit ami et une autre tuée par son amant, je ne voudrais pas connaître le même sort. Je crains pour ma sécurité. J’ai peur que mon époux ne mette ses menaces à exécution. Il n’hésiterait pas à me tuer », a-t-elle déclaré.

Après sa sortie du poste de police de Bambous, munie d’un formulaire 58 (PF58), Sarah s’est rendue à l’hôpital Victoria à Candos le visage boursouflé. Elle portait des blessures aux lèvres et au visage. Après avoir reçu les soins nécessaires, elle a été autorisée   à rentrer chez elle.

Quant à son époux James, il a été arrêté dans la soirée de lundi. Il a avoué avoir agressé son épouse, la soupçonnant d’adultère. Toutefois, il nie avoir menacé sa femme de la tuer. Après son interrogatoire, il a été placé en détention. Pour sa part, Sarah dément les allégations de James.

Mardi, l’époux a comparu devant le tribunal de Bambous, où une charge provisoire de menaces verbales a été déposée contre lui. Pour recouvrer la libératé conditionnelle, il a dû verser une caution de Rs 2 000.

L’enquête menée par le sergent Maunick est placée sous la supervision du chef inspecteur Badal.

 

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