Sur fond d’infidélité: allégations de séquestration contre un policier

La maîtresse d’un policier allègue qu’il l’aurait séquestrée, agressée et filmée nue sur un téléphone portable. Cela se serait produit, le 1er décembre, dans son campement à La Gaulette. Le policier sera interrogé très prochainement.

Le flic et sa maîtresse de 34 ans se connaissent depuis 14 ans, mais sortent ensemble depuis trois ans. Le 1er décembre, la maîtresse, une habitante des hautes Plaines-Wilhems, s’est rendue au campement du policier à La Gaulette pour lui remettre ses effets personnels. Cette femme, qui travaille comme préposée dans un hôpital, était loin de se douter que cette rencontre allait tourner au vinaigre. À un moment, alors qu’elle se trouvait en compagnie du policier, elle a reçu un appel et des messages. Son amant lui aurait arraché son cellulaire et une dispute aurait éclaté, car il aurait estimé qu’elle lui était infidèle. Le policier l’aurait alors séquestrée dans une chambre et l’aurait déshabillée. Ensuite, il l’aurait traînée sur le sol et l’aurait agressée à coups de pied sur plusieurs parties du corps. [blockquote]« Line tortir mwa line grif mwa. Li ti soupsone mo sorti ar lezot zom. Line bate mwa line riss mo seve. Je ne pouvais pas me défendre, car j’étais blessée. Il m’a filmée sur un cellulaire alors que j’étais nue », explique la femme dans une déclaration à la police.[/blockquote]

Chute dans les escaliers

Blessée, elle s’est rendue à l’hôpital Victoria à Candos. Elle y a été admise pendant trois jours. Samedi, elle a été autorisée de rentrer chez elle. Elle a été interrogée par la police du poste de Candos et l’affaire a été confiée au poste de La Gaulette. Le policier que nous avons contacté dément les allégations de sa maîtresse. « Je l’ai en effet rencontrée mardi, mais ses allégations sont fausses. Quand j’étais en sa compagnie, elle a reçu un appel et des messages d’un individu. J’ai été vexé. Je lui ai demandé de quitter mon campement. En s’en allant, elle a glissé dans les escaliers et elle s’est blessée », explique-t-il. « Je ne l’ai jamais agressée ni séquestrée ni filmée. C’est une question d’argent. Je lui ai fait comprendre en vain à maintes reprises que je suis marié et que j’ai des enfants. Je me suis porté garant pour un emprunt qu’elle a contracté », indique le policier. Il dit qu’il donnera sa version des faits très prochainement. La police de La Gaulette poursuit son enquête.