Actualités

Super Cash Back Gold - Sudhir Sesungkur : «Nous trouverons une solution»

Plusieurs thèmes ont été abordés avec le ministre des Services financiers et de la Bonne gouvernance, le jeudi 4 mai, au cours de la seconde partie du Grand Journal présentée par Jean-Luc Émile. L’affaire BAI, Heritage City ou l’affaire Sobrinho ont été discutés en long et en large.

Le ministre Sudhir Sesungkur a, en plusieurs occasions, insisté que l’affaire BAI était une « tragédie » pour le pays. L’intervention du gouvernement dans cette affaire a été cruciale, au cas contraire beaucoup de personnes auraient perdu leurs investissements, selon lui. « Le National Property Fund Limited, à ce jour, a versé plus de Rs 10,5 milliards à 30 000 clients. Il nous reste encore 5 000 clients à payer. Nous travaillons d’arrache-pied sur ce dossier. »

Sudhir Sesungkur a rappelé qu’un comité conjoint entre son ministère et celui des Finances a été créé pour trouver une solution. « Le comité a déjà tenu trois réunions. Nous rencontrerons ce vendredi les représentants du Super Cash Back Gold (SCBG). Je ne peux en dire davantage, mais nous trouverons une solution », a-t-il promis.

La polémique entourant le président de la commission d’enquête instituée pour faire la lumière sur la vente de Britam, ainsi qu’un de ses assesseurs, a été soulevée. Jean-Luc Émile a demandé au ministre des Services financiers et de la Bonne gouvernance si la présence de l’ancien juge Bushan Domah – un client du Super Cash Back Gold – et de Sattar Hajee Abdoula, qui a réclamé Rs 26 millions et qui a été payé, ne constituait pas un conflit d’intérêts ? Sudhir Sesungkur a d’abord affirmé que la question leur a été posée avant qu’ils n’acceptent ce travail. « Ils devaient le savoir en leur âme et conscience. » Puis il a déclaré qu’il « pense qu’ils réaliseront un bon travail ».

Le défunt projet Heritage City et ses implications financières ont été abordés dans un deuxième volet. Sudhir Sesungkur a réfuté le fait que le recrutement de la firme de Dubayy, Stree Consulting, a été fait selon un G to G Agreement. « Je n’ai vu aucun dossier en attestant, je ne peux donc vous dire s’il existait un accord en ce sens », a-t-il indiqué. Le ministre a rappelé qu’il avait exprimé des doutes à ce projet, du temps où il n’était que simple député.

Sur l’affaire Sobrinho, le ministre soutient que la Financial Services Commission (FSC) ne peut continuellement mener des enquêtes à la parution d’un nouvel article. « La FSC a référé l’affaire à la police, qui a soumis ses recommandations. » Il n’a toutefois pas révélé la teneur de ces recommandations.

Évoquant le fonctionnement de la FSC, le ministre Sesungkur estime qu’il faudrait y apporter certains changements. Il n’écarte pas la possibilité de nommer des étrangers au conseil d’administration de la FSC « car il existe un gros problème de compétences à Maurice ».

L’avenir de NIC Health Care Ltd a enfin été abordé par le ministre. Celui-ci n’écarte pas la  possibilité d’une reprise de cette institution par la State Insurance Company of Mauritius (Sicom) ou une formule de partenariat.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !