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Super Cash Back Gold : elle réclame plus de Rs 243 M

FSC Cette habitante de Beau Bassin demande à la cour de décréter que le contrat entre elle et la NPFL soit déclaré nul et non avenu.

Les plaintes des investisseurs du Super Cash Back Gold ne cessent de s’accumuler devant la Cour suprême. Cette fois, une Beaubassinoise a déposé, en mars 2019, une réclamation de Rs 243,845, 264.91. Cela concerne quatre polices d’assurance sous forme de Super Cash Back Gold. Sa plainte est dirigée contre la National Property Fund Ltd, la Financial Service Commission, l’État et la Banque de Maurice.

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Cette habitante de Beau-Bassin ne compte pas baisser les bras. Elle veut récupérer son argent qu’elle a investi sous la forme de Super Cash Back Gold (SCBG). Toutefois, après l’éclatement de la British Americain Insurance (BAI) en février 2015, elle dit avoir appris que son affaire était un cas de Ponzi Scheme. Elle veut récupérer l’argent qu’elle a investi.

Aujourd’hui, elle contre-attaque. Elle réclame Rs 243,845, 264.91 devant la Cour suprême. Sa plainte est dirigée contre la National Property Fund Ltd (NPFL), la Financial Service Commission (FSC), l’État et la Banque de Maurice (BoM). Cette somme comprend : son argent dû à son investissent, retour sur l’argent investi et des dommages pour préjudices subis, entre autres. En outre, la plaignante demande à la cour de décréter le contrat établi entre elle et la NPFL nul et non avenu.

L’affaire sera appelée le 20 juin 2019 devant cette instance judiciaire. La dame a retenu les services de l’avoué Ahmed Mungroo et de l’avocat Rama Valayden.

Selon la plaignante, la NPFL a été incorporée le 5 mai 2015. La FSC est l’instance régulatrice des polices d’assurance qui prennent de l’ampleur à Maurice. Toutefois, elle soutient que la BoM a révoqué le permis de la Bramer Banking Co Ltd (BBCL) sans donner les motifs de sa décision. « La BoM a agi illégalement en révoquant ce permis de la BBCL», dit-elle.

« Agreed under duress ».

Le 3 avril 2015, la FSC a nommé deux conservateurs de la BAI - André Bonieux et Mushtaq Oosman - de  Pricewaterhouse Coopers - dans le but d’assurer les intérêts des détenteurs de polices d’assurance. La nomination des deux conservateurs a été jugée illégale. Ainsi, l’État a apporté, le 29 avril 2015, des amendements à l’Insurance Act 2005 pour la nomination, cette fois, de deux « administrateurs spéciaux » pour assurer les intérêts des détenteurs de polices d’assurance.

La plaignante soutient avoir été privée de l’argent qu’elle a investi à la BAI. « Mon époux et ma fille ont dû se rendre aux États-Unis pour apporter des documents concernant mes investissements qui datent de plus de 25 ans. Pour cela, j’ai dû débourser 3000 dollars américains. »

Elle a dû aussi payer 100 000 dollars américains pour obtenir le relevé de son compte en Amérique. Elle avance également avoir encouru d’autres dépenses avec la BoM pour obtenir les relevés de son compte à Maurice depuis 25 ans. Elle a aussi payé les honoraires d’un homme de loi, soit Rs 500 000, pour déposer une déclaration à la Financial Intelligent Unit (FIU) à la suite d’une requête de cette unité.

Le 28 juillet 2017, elle a été appelée au bureau de la NPFL. L’accord établi est qu’elle devrait signer un nouveau contrat avec eux dans le but d’obtenir 60% de la somme investie. Et si elle refuse, elle n’obtiendra rien. Elle a signé le contrat avec une note de « agreed under duress ». Elle avance avoir ainsi subi un énorme préjudice.

Le 31 décembre 2018, elle a fait servir une mise en demeure à la National Property Fund Ltd (NPFL), la Financial Service Commission (FSC), l’État et la Banque de Maurice (BoM) pour réclamer Rs 243,845, 264.91, mais en vain. D’où la réclamation en ce sens déposée devant la Cour suprême pour récupérer son argent et exiger des dommages.

 

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