Sunil Benimadhu : «La Bourse de Maurice a permis aux firmes de lever plus de Rs 220 Md»

La Stock Exchange of Mauritius (SEM) avait démarré ses activités le 5 juillet 1989 avec seulement cinq sociétés cotées. Aujourd’hui, il faut compter quelque 200 titres cotés en Bourse. C’est ce qu’indique le CEO, Sunil Benimadhu, à l’occasion du 30e anniversaire de la SEM.

Ce vendredi 5 juillet, la Stock Exchange of Mauritius (SEM) célèbre son 30e anniversaire. Dans une déclaration au Défi Quotidien, le CEO, Sunil Benimadhu, soutient que c’est l’occasion de rendre hommage à celles et ceux qui ont eu la vision, dans les années 80, de créer une bourse des valeurs à Maurice. « Quand la SEM a commencé ses activités le 5 juillet 1989 avec cinq sociétés cotées, elle avait une capitalisation boursière d’un milliard de roupies seulement. Créer une bourse dans une petite économie demande une conviction dans le potentiel de développement du pays. Aujourd’hui, il faut compter 200 titres cotés à la Bourse avec une capitalisation boursière totale de presque 500 milliards de roupies. »

Par ailleurs, Sunil Benimadhu indique que la Bourse opère cinq jours alors qu’auparavant, ce n’était que pendant dix minutes une fois par semaine. « Nous avons une plateforme multidevises, unique en Afrique, qui permet à un émetteur de coter en dollars, euros, livres sterling, rands sud-africains et roupies mauriciennes. »

Le CEO fait ressortir que la contribution de la Bourse de Maurice reflète la capacité et les perspectives offertes aux entreprises pour lever de l’argent afin d’améliorer leurs infrastructures et créer des emplois. À ce titre, dit-il, la SEM a permis aux entreprises de lever plus de 220 milliards de roupies depuis sa création. « Tout cela montre que nous avons parcouru un chemin assez positif durant ces 30 dernières années mais il nous faut maintenant focaliser sur l’avenir. Ainsi, on doit continuer à remettre en question le statu quo. »

Selon le CEO, il faudrait réfléchir sur les nouvelles étapes de développement de la SEM et la façon de s’aligner davantage par rapport à la stratégie nationale de développement vers l’Afrique. « En outre, il faut voir comment mieux internationaliser notre plateforme et augmenter la liquidité. Il y aura beaucoup de challenges mais l’avenir s’annonce brillant », conclut-il.