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Sudhir Sesungkur : «Les informations ont surgi après l’octroi des licences par la FSC»

Le ministre de la Bonne gouvernance et des Services financiers fait ressortir que la Financial Services Commission a été mise en présence d’informations après l’octroi des licences aux compagnies d’Alvaro Sobrinho. Il intervenait lors de l’émission « Question Time » présentée par Gilbert Bablee et Patrick Hilbert, lundi.

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En août 2015, lorsque la demande d’ASA a été traitée par la Financial Services Commission (FSC), aucune anomalie n’a été décelée. Pas grand-chose n’a été remarqué lors de l’exercice de ‘due diligence’ menée par la FSC, selon le ministre Sesungkur.

« Sur la base de leurs rapports, la véracité des informations se trouvant dans les personal questionnaire forms n’a pas été remis en cause. C’est après la publication d’une série d’articles que tout aurait été découvert. Au moment où la FSC traitait le dossier, il n’y avait aucun problème à l’époque, aucune révélation. Les informations ont surgi après que l’instance a octroyé leur licence aux compagnies d’Alvaro Sobrinho », soutient le ministre de la Bonne gouvernance.

La FSC a-t-elle mené son travail comme il se devait ? « Le rôle de la FSC n’est pas d’enquêter, mais d’agir en due diligence conformément aux paramètres. Alors que l’institution réceptionnait les demandes, il n’y avait aucune nécessité d’enquêter. Si l’on entre dans de tels détails, il faudrait plusieurs jours pour traiter une demande car il faudrait solliciter diverses autorités », ajoute Sudhir Sesungkur.

Le ministre est-il satisfait de la manière dont le dossier a été traité au départ ? « La FSC accomplit une tâche difficile. Impossible qu’un régulateur ait raison à 100 % dans tous les cas traités. Des défaillances peuvent apparaître. L’important, c’est de ne pas blow out the situation », souligne-t-il.

Dass Appadu, l’ancien secrétaire permanent au bureau de la présidence de la République, est aussi intervenu sur Radio plus. « Si j’accompagne une autre personnalité, en tant que directeur de cabinet, l’organisation prend en charge tous mes frais de déplacement. Cela coule de source. Quel mal y a-t-il ? C’est facile d’attaquer des gens qui ne peuvent se défendre au parlement. C’est malhonnête. Il existe divers moyens pour trouver ces renseignements. On nous prend pour des voleurs ? Suis-je le seul à voyager régulièrement ? Cherchez ailleurs et vous verrez ! »

L’ancien secrétaire permanent de préciser : « Ce n’est pas un voyage sponsorisé tel que vous le comprenez. Si les billets ont été payés par Planet Earth Institute, c’est que nous avons été invités par Planet Earth Institute, tout comme nous avons été invités par d’autres organisations. Planet Earth Institute n’est pas la seule à avoir invité Mme la Présidente. Quel mal y a-t-il à cela?» a-t-il conclu.

 

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