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Subron en faveur d’une conférence constitutionnelle

Jean Luc Emile a reçu Ashok Subron et Milan Meetarbhan notamment  sur le plateau d’Au Coeur de l’Info hier. Jean Luc Emile a reçu Ashok Subron et Milan Meetarbhan notamment sur le plateau d’Au Coeur de l’Info hier.

Le Representation of the People Act a été abordé dans l’émission « Au cœur de l’Info », animée par Jean-Luc Émile, le mardi 11 juillet. Que faut-il revoir dans le Representation of the People Act pour qu’il n’y ait plus de flou entre la corruption électorale et les promesses électorales ? La question a été abordée dans le sillage de la pétition électorale de Suren Dayal qui a été entendu par le Privy Council.

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Le membre fondateur de Rezistans ek Alternativ (ReA), Ashok Subron, ne garde aucun espoir que le gouvernement MSM présentera un quelconque projet. Selon lui, il faut que tous les partis de l’opposition parlementaire et extraparlementaire s’unissent pour un projet de Constitution. « Il faut une conférence constitutionnelle. Je suis sceptique. Pravind Jugnauth avait présenté un projet pour qu’il n’y ait pas de réforme. Il y a une adhésion des partis de l’opposition. Nous allons continuer les discussions avec le PTR-MMM-PMSD. »

Ashok Subron estime qu’il est important d’avoir un espace pour débattre. Il dit avoir toujours un pincement au cœur de n’avoir pu participer aux élections de 2019, car les membres de ReA avaient refusé de décliner leur appartenance ethnique. « Si on me demandais si ces élections étaient ‘free and fair’, je dirais non. Il y a encore d’autres aspects. D’où l’importance d’une conférence constitutionnelle lors de laquelle on prend le temps de débattre », avance-t-il. Il estime qu’il est grand temps de revoir le système et le processus électoral.

Jack Bizlall, président de l’observatoire de la démocratie, est d’avis que le pays doit passer par une « refonte » de la Constitution pour mettre en place de bonnes pratiques. « Notre Constitution a été imposée. Il est temps qu’on ait une nouvelle Constitution et une deuxième République. »

Milan Meetarbhan, expert en droit constitutionnel, plaide pour un débat dépassionné sur le processus électoral. « Il y a des choses qu’on peut faire pour résoudre les risques. Comme le décompte des voix le jour du vote. Le commissaire électoral soutient cette demande des trois principaux partis de l’opposition. Reste le MSM pour dire s’il est d’accord ou pas. S’il est d’accord, c’est facile d’amender la loi. »

Le député du MMM Veda Baloomoody pense qu’il faut une Electoral Court avant les élections et donner plus de pouvoirs au commissaire électoral. « Il pourra s’assurer que les élections sont ‘free and fair’ et l’Eectoral Court pourra se pencher sur des doléances et rendre un verdict rapidement. Il y a encore du temps pour qu’un comité étudie les différentes propositions pour amender le Representation of the People Act. »

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