«Il semblerait que les élections générales du 7 novembre ne soient pas free and fair». C’est ce qu’a affirmé Ashok Subron, le porte-parole de Rezistans Ek Alternativ (ReA). Il conteste un décret émis par la présidence, lundi dernier. Et qui oblige les candidats à déclarer leur appartenance ethnique pour les élections générales du jeudi 7 novembre prochain.
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Ashok Subron a été très critique vis-à-vis de Pravind Jugnauth. Il répondait aux questions de la presse à l’issue de l’enregistrement pour ces législatives 2019 de Rezistans Ek Alternativ (ReA), comme parti politique à la Commission électorale, ce mercredi matin, 9 octobre.
«On ne voit pas pourquoi la classification communale demeure un critère se présenter comme candidat aux élections. Pravind Jugnauth avait déclaré à l’Assemblée nationale que la question sur la déclaration d’appartenance ethnique ne sera pas demandée. Lin donne coup poignard dan ledo du mauricianisme. On envisage de prendre des actions que ce soit en termes juridiques, à l'international ou encore appeler à la désobéissance civile», a souligné Ashok Subron.
«Nous devrons agir lorsque des droits fondamentaux sont bafoués. Ene eleksyon pa kapav fer kumsa. Pravind Jugnauth in comet ene betiz monumental lor sa sujet la», a estimé le porte-parole du Rezistans Ek Alternativ (ReA).
L’intervention du chef juge réclamée par Ashok Subron
Face à cette situation, Ashok Subron a réclamé «l’intervention du chef juge de la Cour suprême puisque l'Assemblée nationale a été dissoute».
«Tou dan lamé chef juge. C’est lui qui sera en mesure de se prononcer afin de sauver la démocratie et l’intégrité des élections générales dans le but de les rendre libres et équitables. On fait appel au bon sens du chef juge», a dit Ashok Subron.
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