Live News

Stefan Gua : «Il faut rendre publiques les conclusions de la Court of Investigation»

Le mardi 25 juillet, cela faisait trois ans jour pour jour que le MV Wakashio a fait naufrage sur les récifs de Pointe-d’Esny. L’émission Au cœur de l’info animée par Jean-Luc Émile y était consacrée. Quelle leçon a-t-on tiré de cette marée noire ? 

Publicité

Stefan Gua, de Rezistans ek Alternativ, déplore la façon dont cette catastrophe écologique a été gérée par le gouvernement. Selon lui, il est impérieux d’en tirer des leçons, car un tel accident peut se reproduire avec le trafic maritime dense. « En tant que petit État insulaire, Maurice est menacé. Il faut repenser les politiques car nous sommes incapables de gérer ce genre de crise. »

Il a parlé de la pression populaire qui a obligé le gouvernement à mettre sur pied la Cour d’investigation pour faire la lumière sur le naufrage. Il plaide pour que les conclusions des travaux soient publiées. « La moindre des choses serait de rendre publiques les conclusions de la Court of Investigation », espère-t-il. 

Sébastien Sauvage d’Eco Sud a, lui, souligné que la crainte des citoyens est encore palpable, d’autant que de temps à autre, de l’huile est visible en mer dans la région. « On aurait pu, ensemble, être plus efficaces. Il faut moins de conflits entre les institutions. » Il a ajouté qu’Eco Sud « n’est pas satisfait » de la manière dont les autorités mènent des réunions consultatives sur ce dossier. 

Bruneau Laurette pense, lui, qu’aucune leçon n’a été tirée puisqu’il y a eu six autres naufrages. Dans le cas du MV Wakashio, il soutient que la garde-côte nationale avait un rôle à jouer. « Sa responsabilité est hautement engagée. Ce problème se reproduira aussi longtemps qu’il n’y aura pas the right person in the right place. Ce jour-là, les hauts gradés étaient à une fête. Les garde-côtes ont fauté. Il faut l’assumer », a-t-il dit. 

Virginie Orange, plaisancière, a, elle, indiqué que de nombreuses personnes qui dépendent de la mer pour vivre sont toujours dans la détresse, n’ayant reçu aucune indemnisation. « Venez écouter nos problèmes. C’est très grave si on nous laisse derrière. » Pour Ram Seenauth, Acting Deputy Director à l’Environnement, le plan de contingence a été revu et avalisé en 2021. « Il y aura une série de consultations pour expliquer le plan. » 

  • defimoteur

     

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !