Les dernières spécifications de la farine remontent à 2003. 19 ans plus tard, soit en juin 2022, la State Trading Corporation (STC) a dépêché une consultante pour mener une évaluation sur l’état de notre farine. À Maurice depuis une dizaine de jours, elle procède actuellement à une revue de l’utilisation de la farine à Maurice, afin de remettre les spécifications à jour. Le but : avoir une farine qui s’adapte au mieux aux boulangeries.
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Caroline Masson, qui est d’origine française, est dans le domaine depuis 2006. Sa mission consiste à revoir tous les paramètres physico-chimiques de la farine. « Le but principal des tests est d’améliorer la qualité de la farine, afin de garantir une farine régulière tout au long de l’année, quelles que soient les conditions climatiques. Nous voulons une farine qui ait une bonne tolérance et un meilleur rendement pour les boulangers », avance la consultante indépendante.
Elle a jusqu’ici rencontré l’association des propriétaires de boulangeries, les représentants du Mauritius Standards Bureau (MSB), des préposés du ministère de la Santé, des représentants des Moulins de la Concorde ainsi que des boulangers traditionnels et des boulangers opérant dans des supermarchés.
Selon la STC, la consultante soumettra son rapport dans environ trois mois. Le document, fait-on comprendre, comportera des recommandations par rapport à la vision de l’organisme sur une vingtaine d’années. « C’est un rapport qui sera mis en œuvre sur le long terme », précise Shilpa Beekarry, analyste commerciale, responsable du dossier de la farine à la STC.
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