State Trading Corporation: 4 employés suspendus

Le 13 mai au dépôt de la STC dans le port, des employés s’étaient mobilisés pour manifester leur mécontentement envers la direction. La sanction est tombée : quatre employés sont suspendus. Les protestataires étaient opposés au nouveau volume de travail imposé par la direction et désapprouvaient les nouveaux horaires. Ayant eu vent que le directeur général, Ravi Dhaliah, et les cadres de l’administration venaient dans les locaux de la State Trading Corporation (STC) au port, ils se sont mobilisés pour afficher leur mécontentement. Selon des employés, quatre de leurs collègues ont été sanctionnés. D’autres sont dans le viseur de la direction. « Depuis l’arrivée de la nouvelle direction, nos conditions n’ont cessé de changer. Il y a davantage de pression et la direction souhaite qu’on finisse le travail après 15 heures. Tel n’était pas le cas sous l’ancienne direction », déplore une source. Selon des recoupements, le ton était monté d’un cran entre les deux parties, vendredi dernier. « Nouvo direkter dir ki li ene nomine politik. Li pas vine faire politik isi. Me li’nn vinn netwaye », nous confie un employé. Les handymen suspendus comptaient plus de 10 ans de service à la STC. Les quatre employés seront bientôt convoqués devant un comité disciplinaire. Sollicitée, la direction confirme leur suspension, mais soutient que la situation est retournée à la normale. « Effectivement, nous avons suspendu quatre employés pour Gross Misconduct. Ils ont été trouvés coupables sous la State Trading Corporation Rules & Regulations. Ils seront bientôt appelés devant un comité disciplinaire. La direction a pris de nouvelles mesures pour le bien-être des employés, surtout pour leur santé », affirme Sheena Ramdonee de la cellule de communication de la STC. Avant d’ajouter : « Concernant les horaires, les employés commencent à 7 heures, mais terminent vers 9 heures. La direction a décidé d’y mettre bon ordre et d’imposer une discipline. Certains peuvent terminer à 13 ou 15 heures. Alors qu’on voulait les raisonner, les employés ont haussé le ton. » Après cette sanction, la direction de la STC a multiplié les rencontres avec les représentants syndicaux et la situation est retournée à la normale, indique-t-on. « Les travaux ont repris et la discipline a été rétablie pour le bon déroulement du travail. Notre objectif : nous assurer que les Mauriciens obtiennent leur farine, leur riz au quotidien », souligne la responsable de communication.