C’est la Compagnie nationale de transport (CNT) qui assure le trajet de la route 87 (St-Hubert/Curepipe) depuis que les opérateurs individuels ont été sanctionnés pour non-respect des horaires de service. Cependant, cette situation est sur le point de changer.
Dans une correspondance adressée à un opérateur, il est dit que la période de sanction qui était d’une durée d’environ un an est terminée. Cela signifie qu’ils peuvent reprendre du service. Ils doivent ainsi se mettre en contact avec les autorités au sujet du calendrier de travail. Une situation qui est loin de faire l’unanimité, les habitants étant très peu enclins à revivre le calvaire qu’ils subissaient avant la prise des sanctions.
« Les opérateurs individuels faisaient la pluie et le beau temps. Mais les autorités avaient fait le nécessaire pour que ce trajet soit assuré par la CNT. Sauf que maintenant, nous apprenons que ce sera un retour à la case départ », déplore Nitin Jeeha, conseiller du district de Grand-Port et du village de St-Hubert.
Il souligne que 3 500 à 5 000 habitants de la localité seront pénalisés. De 2014 à 2022, ils ont été confrontés à un gros problème au niveau du non-respect des horaires d’autobus sur la route 87 (St Hubert/Curepipe) desservie alors par les opérateurs individuels. Plusieurs plaintes avaient été déposées à la NLTA.
En février 2021, Nitin Jeeha et Ramesh Dolub, président du village de St-Hubert, avaient même fait une grève de la faim, dans l’espoir qu’une solution soit trouvée. Les opérateurs individuels avaient été sanctionnés par les autorités.
Nitin Jeeha souhaite que ce soit uniquement la CNT qui desserve cette région. Il n’écarte pas l’idée de tenir une mobilisation ce mercredi 22 novembre, à 18 h 30, non loin du terrain de football de la localité.
Actuellement, les autobus de la route 87 sont censés passer à des intervalles de 40 à 45 minutes. Le calendrier est le suivant : le premier autobus quitte St-Hubert à 5 h4 5 et le dernier quitte le village à 17 h 30 pour se rendre à Curepipe. Le premier autobus démarrant à Curepipe quitte la ville à 6 heures et le dernier à 18 h 30 pour se rendre à St-Hubert.
Sollicité, Vincent Seetaram, responsable de communication au ministère du Transport, confirme que les opérateurs individuels avaient été convoqués devant un comité disciplinaire puis sanctionnés. Il explique que la sanction est levée et que les opérateurs peuvent reprendre du service. « Mais s’ils ne respectent pas les conditions imposées, ils courent le risque que leur permis d’opération soit révoqué », prévient-il.
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