Sept familles squatters de Cité La Cure n’ont toujours pas reçu leur titre de propriété, alors que 31 autres sont déjà propriétaires. Selon le ministère du Logement et des Terres, les procédures administratives expliquent ce retard.
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«Nous vivons sur des terres de l’État depuis bientôt 14 ans. 31 familles squattent à Robert Scott, Cité La Cure, elles ont connu bien de déboires par le passé. Notamment après que la justice ait émis un ordre d’évacuation des lieux contre ces familles », explique Jean, sous couvert de l’anonymat.
Les familles menacées se sont opposées aux forces de l’ordre qui allaient détruire les maisons bâties à la sueur de leur front. Cette banlieue de la capitale a connu une grande agitation au moment de cette opération qui a nécessité la mobilisation de plusieurs unités de la police. Aujourd’hui, marche arrière : le ministère du Logement et des Terres a voulu régulariser la situation de ces personnes.
« Sur 31 familles, sept n’ont toujours pas reçu leurs titre de propriété du ministère. Ces personnes vivent dans la peur. Elles souhaitent connaître les motifs exacts de ce retard. Nous bizin coné ki pé arrivé. Kifer ministère pé tardé pou donne zot contrat », laisse entendre le porte-parole.
Le ministère du Logement et des Terres, lui, ne partage pas cet avis. Selon le service de communication du ministère, « ce retard résulte d’un dossier incomplet. Certains documents manquent au dossier. Malgré plusieurs rappels, certaines familles n’ont toujours pas soumis les documents réclamés.
Et en l’absence de document, ajoute le service de communication, le ministère ne peut boucler son enquête. Le ministère mène une étude pour déterminer combien de familles habitent l’endroit et la superficie de terre qu’elles occupent. Il faut déterminer si le terrain est utilisé aux fins résidentielles ou commerciales.
Notre enquête déterminera si le demandeur est détenteur d’une autre propriété ou non. Une enquête approfondie sera menée. Ces familles doivent prendre leur mal en patience. Les procédures administratives sont en cours. C’est un manque de renseignements qui provoque ce retard », réagit le service de presse du ministère.
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