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Soutien psychologique aux policiers : le PIAC à la rescousse

La police dispose d’une Police Internal Assessment Cell (PIAC) composée de huit psychologues et d’un Police Medical Officer pour encadrer les policiers qui requièrent un soutien psychologique. C’est ce qu’a déclaré Mario Nobin le vendredi 27 septembre.

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Le Commissaire de police évoquait le cas du policier Jean-Luc Colas qui s’était tiré une balle dans la tête avec son arme de service le lundi 23 septembre. Il était posté aux Casernes centrales comme sentinelle. Selon Mario Nobin, la police attend l’avis du Directeur des poursuites publiques avant de soumettre le dossier à la Human Rights Commission. « Même si c’est un cas triste et que nous partageons la douleur de la famille, je dois dire que ce cas [ce suicide] n’a rien à avoir avec le work place et le work environment», a tenu à préciser Mario Nobin. 

Il avance qu’il y a des mesures institutionnelles au niveau de la police pour prendre en charge les policiers. Des mesures dont il se dit satisfait. Même les trois policiers du poste de police de Bel-Air-Rivière-Sèche qui font l’objet d’une enquête à la suite du meurtre de Shabneez Mohamud – tué par son mari – bénéficient d’un soutien psychologique « parski tou dimoun pe tom lor zot ». « Pour l’heure, nous ne savons pas s’ils sont en raison ou pas mais nous estimons qu’ils ont besoin d’un soutien psychologie. C’est le cas aussi pour les policiers qui sont appelés dans les cas des accidents de la route fatals », dit-il. 

 

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