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Soupçonnée d’avoir empoisonné son époux : Ousha Doodee nie toute implication

Nirmal Doodee est mort dimanche des suites d’un empoisonnement.

Nirmal Doodee, 40 ans, est décédé dimanche matin à l’hôpital de Rose-Belle. Ce père de famille de Midlands est mort empoisonné. La famille du défunt pointe du doigt son épouse, Ousha, qui nie toute responsabilité dans ce drame. Celle-ci a été arrêtée, mise en accusation, puis libérée sous caution.

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Que s’est-il passé au domicile de Nirmal et Ousha Doodee, à Midlands, le vendredi 25 mars ? C’est ce que tente de déterminer la Criminal Investigation Division (CID) de Curepipe. Ce soir-là, Nirmal Doodee, 40 ans, s’est disputé avec sa femme, Ousha, âgée de 35 ans. Il a ensuite été victime d’un malaise. Transporté d’urgence à l’hôpital de Rose-Belle et placé en soins intensifs, le père de famille est décédé dimanche matin.

L’autopsie pratiquée par le Dr Shaila Jankee-Parsad, médecin légiste, a révélé qu’il avait succombé à un œdème cérébral aigu, causé par un empoisonnement.   

Dans un premier temps, la police a pensé à un suicide. Toutefois, les proches du défunt accusent Ousha Doodee d’avoir empoisonné son mari. Ils ont expliqué aux enquêteurs que le couple avait des problèmes conjugaux. Un « protection order » avait d’ailleurs déjà été délivré à l’encontre de l’épouse. Dimanche, la CID a donc arrêté la trentenaire. 

Interrogée en présence de son avocat, la suspecte a nié toute implication dans la mort de son mari. Elle a reconnu avoir eu une dispute avec lui vendredi. Cependant, elle a affirmé que pour éviter les ennuis, elle avait préféré quitter le toit familial et partir chez son frère, qui vit dans un village du Sud. 

Après avoir passé une nuit en cellule policière, Ousha Doodee a comparu ce lundi devant la cour de district de Curepipe. Sous le coup d’une accusation provisoire d’administration de substance toxique, elle a bénéficié d’un placement en liberté conditionnelle. La jeune femme a dû fournir une caution de Rs 50 000 et signer une reconnaissance de dette de Rs 1 million.  

Pour Sharmila Suroop, 46 ans, la sœur de la victime, il est impossible que Nirmal, aussi appelé Aman, ait voulu mettre fin à ses jours. « Li ti kontan amize, viv. Li ti enn ansien polisie. Li ena de zanfan e enn bon plas travay dan MPA. Kifer li ti pou swiside ? Li ti pe gagn problem ek so madam depi lontan », dit-elle.  

Elle raconte ce qui s’est passé vendredi. « Ver 18 h, mo frer inn telefonn mwa. Li demann mwa si li kav pass enn lanwit kot mwa. Li ti pe gagn biz biz ek so madam. Mo dir li OK », explique-t-elle. Au bout d’un moment, alors que Nirmal habite dans la même cour, il n’est toujours pas arrivé. Sharmila le rappelle et il lui dit qu’il ne viendra pas. Mais un peu plus tard, il la recontacte. « Linn dir mwa apre li pou vini. Monn atann li. Mo pann trouv li vini, lerla mo dir mo al sers li. Kouma monn rant devan so laport, mo trouv so madam pe donn li bwar enn zafer dan boutey. Mo pe vini pou rass sa boutey la akoz monn panse pwazon, me linn fini bwar », poursuit-elle. 

C’est après avoir bu le liquide que Nirmal s’est senti mal, selon sa sœur. La police de Midlands a sécurisé la bouteille pour la faire examiner par les experts de la police scientifique. Des prélèvements ont été effectués et envoyés pour analyse au Forensic Science Laboratory. Les funérailles de Nirmal Doodee ont eu lieu ce lundi matin. La famille de son épouse s’est refusée à tout commentaire. 
 

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