La police de Curepipe est sur la piste d’un médecin de la localité. Il est soupçonné d’avoir pratiqué un avortement sur une femme de 23 ans dans son cabinet entre octobre 2023 et janvier 2024. C’est son ancien concubin, un photographe âgé de 31 ans qui a porté plainte au poste de police de Curepipe le 14 février dernier.
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Dans sa déposition, le trentenaire affirme avoir vécu en concubinage avec la jeune femme durant un an. Le jour de Noël, en 2023, elle est retournée vivre chez sa famille, à Gros-Billot, New-Grove. Il soupçonnait qu'elle était enceinte, car elle n’avait plus ses menstruations depuis octobre dernier. Peu après, il a rencontré sa petite amie dans un pensionnat à Quatre-Bornes. Il lui a alors réclamé des explications puisqu’elle avait le ventre plat et se plaignait de douleurs. Pressée de questions, elle lui a avoué qu’elle s’est fait avorter par un médecin, à Curepipe.
Le photographe a déclaré aux enquêteurs qu'il avait renoué le contact avec la jeune femme pour comprendre les détails précis de son avortement. Il a également exprimé souffrir psychologiquement de la perte de cet enfant. Dans la journée du lundi 22 janvier dernier, le plaignant a fait un appel vidéo à sa petite-amie et l’a forcée à lui divulguer les détails sur l’avortement. Finalement, sa petite-amie a cédé et lui a tout raconté. Il a enregistré toute la conversation et a produit une copie à la police pour les besoins de l’enquête. Il a aussi remis deux portables, l’un utilisé pour appeler sa petite-amie et l’autre pour enregistrer la discussion.
La police de Curepipe est désormais sur la piste du médecin en question. Il devrait être interpellé et sera confronté aux allégations d’avortement formulées contre sa personne.
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