Un collégien s’est cassé le bras à l’école. Or, il a eu du mal à s’exprimer lorsqu’on lui a demandé des explications. Le recteur a alors sollicité la Child Development Unit, évoquant un cas de maltraitance. La mère crie, quant à elle, au scandale et affirme que son fils s’est blessé à l’école. Elle envisage d’alerter l’Ombudsperson pour les enfants.
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Nashreen G. est encore sous le choc. Vendredi dernier, une équipe de la Child Development Unit (CDU) a débarqué chez elle. Mardi, l’enfant sera suivi par un psychologue du ministère de l’Égalité des genres. Cela, après que l’institution secondaire que fréquente son fils de 12 ans a porté plainte pour maltraitance. L’enfant est en Form I et il a le bras gauche fracturé. La mère a été soumise à un feu roulant de questions par des officiers de la CDU et envisage d’alerter le bureau de l’Ombudsperson pour les enfants.
Tout remonte à vendredi dernier. S.G., qui fréquente un collège d’État des Plaines-Wilhems, se trouve en classe. à 12 h 45, une dispute éclate entre deux collégiens. S.G. tente de s’interposer. Mais mal lui en a pris, car l’un de ses camarades le repousse sur une table, ignorant qu’une barre de fer traînait par terre.
Projeté au sol, S.G. tombe directement sur cette barre de fer, ce qui causera sa fracture au bras gauche. « L’enseignant était présent en classe. Je suis parti me plaindre au bureau du recteur, mais il n’y avait personne. J’ai appelé ma mère, car mon bras me faisait trop mal », relate l’enfant.
Une enquête sera ouverte
Aussitôt alertée, Nashreen G. se pointe à l’école. Elle digère mal le fait que l’administration du collège n’ait pas jugé bon de l’informer de la blessure de son enfant. « Je leur ai fait des reproches. Ils m’ont dit que mon fils ne s’est pas blessé à cause ‘pena disan’, alors qu’il pleurait de douleur », relate la mère.
C’est alors que le recteur décide de faire venir S.G. pour obtenir sa version. Au lieu d’expliquer le motif de sa blessure, S.G. éprouve des difficultés à s’exprimer devant le recteur, les profs et ses camarades de classe. Pensant que son fils a menti, Nashreen le réprimande sévèrement et rentre chez elle.
Mais dès que mère et fils arrivent à la maison, une équipe de la Child Development Unit (CDU) se pointe. Celle-ci interroge Nashreen G. « Ils nous ont posé des questions, à mon fils et à moi. Les enquêteurs ont confirmé que mon fils n’était pas un enfant maltraité. Il a le bras plâtré. Il s’est blessé à l’école et c’est moi que l’on accuse », s’indigne Nashreen.
Sollicité pour un commentaire, le service de presse du ministère de l’Éducation a invité la mère à prendre contact avec le directeur de la Zone 4. « C’est tout à fait normal. Le recteur a suivi le protocole établi en avertissant la CDU. Nous allons ouvrir une enquête », promet Deenesh Seeharry.
Quant au recteur du collège, il est resté injoignable. La secrétaire nous a informé « qu’il présidait une réunion ».
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