Souillac : une mystérieuse créature marine retrouvée morte

Alors que tout portait à croire qu'il s'agissait d'un baleineau, il faudra attendre les conclusions des analyses pour connaître l'identité de cette étrange créature marine retrouvée échouée sur la plage de Souillac, dans le sud de Maurice. Si certains internautes pensent qu'il s'agit peut-être d'un « hairy blob », d'autres n'en sont pas convaincus.

Interrogé à ce sujet, l'attaché de presse du ministère de la Pêche, Deven Anacootee, affirme que les analyses sont en cours et qu'il faudra attendre les conclusions avant de pouvoir se prononcer sur l'identité de cette étrange créature. « Il se peut que ce soit la carcasse d'une baleine », affirme-t-il, ajoutant qu'en cette période de l'année, plusieurs baleines ont été aperçues à Souillac et Riambel.

C'est non sans difficulté que le mystérieux animal marin a été évacué, en raison de sa taille énorme. Cette opération, qui a débuté hier, s'est achevée ce jeudi. L'aide d'une tractopelle, mise à disposition des autorités par le conseil de village de Souillac, a été nécessaire pour enterrer l'animal marin non identifié. Une fosse de six mètres de profondeur a été creusée à Souillac pour les besoins de cet exercice. De la chaux a été répandue au fond de la fosse pour la protection de l'environnement, suivant le protocole établi par les autorités.

« Cette opération a nécessité la collaboration de plusieurs parties et nous les remercions, notamment les officiers du ministère de la Pêche, le ministre des Terres et du Logement qui a donné son autorisation pour l'inhumation de l'animal marin, les éléments de la SMF, de la NCG, les commandos de la marine (Marcos), les plongeurs de la NCG, les officiers du National Disaster Risk Reduction and Management Centre, la police de Souillac, le conseil de district de Savanne, le conseil de village de Souillac, les officiers du Solid Waste Management, la police de l'Environnement, les officiers du Fisheries Protection Service, les officiers d'Albion Fisheries Research Centre et les pêcheurs de la région », explique Deven Anacoutee.