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Souillac: la Sécurité sociale suspend l’allocation d’une veuve à cause d’une lettre anonyme

Une lettre anonyme peut causer beaucoup de torts. Nirma, habitante de Souillac âgée de 26 ans, ne dira pas le contraire. Suite à la réception d’un courrier anonyme, la Sécurité sociale a suspendu sa pension de veuve. Une action qui la plonge dans de profonds soucis financiers.

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C’est  au début mois de juin que Nirma a reçu sa dernière allocation. Cette mère de trois enfants apprend d’un officier qu’elle ne percevra pas de pension pour ce mois de juillet. La raison avancée par la Sécurité sociale : il se pourrait que cette habitante de Souillac soit mariée. Une information inexacte reçue par courrier anonyme qui a valu la suspension de l’allocation de Rs 6 900 de Nirma. Cela inclut l’aide sociale de son fils de neuf ans, né de sa précédente union. « Il est vrai que je vis avec un homme et que nous avons deux enfants âgés de trois et deux ans, respectivement. Mais nous ne sommes pas mariés. J’ai toujours droit à cette pension de veuve et mon fils, dont le père est décédé, a droit à cette aide sociale. Avant de prendre des mesures hâtives, la Sécurité sociale aurait dû vérifier les informations reçues. Je suis privée d’allocation sociale alors que mon concubin ne peut pas nous soulager financièrement, étant donné qu’il est lui-même dans une situation précaire », révèle-t-elle. Nirma s’inquiète pour ses enfants : « Je suis femme au foyer et mon conjoint est souvent sans travail. Cette situation est difficile à vivre. Vendredi dernier, mon fils aîné a dû s’absenter de l’école car je n’avais rien à lui donner à manger. Hier, (NdlR : lundi 11 juillet), il devait participer à une activité scolaire. Faute de moyens financiers, j’ai dû demander de l’argent à mon frère afin que mon fils puisse y participer. » Le commissaire adjoint à la Sécurité sociale Thakoorparsad Bhoyroo affirme qu’il s’agit d’une « procédure normale ». « La pension n’a pas été supprimée, seulement suspendue en attendant la fin de l’enquête. Nous avons appris que la bénéficiaire a effectivement eu deux enfants de l’homme avec lequel elle vit. L’enquête déterminera si les accusations de la lettre anonyme sont fiables. Si les informations sont fausses, la pension de veuve sera rétablie », assure Thakoorparsad Bhoyroo.

 

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