Elle est bloquée en Belgique depuis mars dernier. L’état de santé de la Mauricienne, Eileen Mamode, atteinte d’un cancer, s’est détérioré le week-end dernier, affirme sa soeur, Sophia Bergue. La femme de 44 ans a dû être hospitalisée d'urgence mardi soir.
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Qui plus est, l'aide promise par l'Etat mauricien se fait toujours attendre. Jointe au téléphone, la sœur d’Eileen Mamode, Sophia Bergue précise que sa rencontre avec le conseiller du Premier ministre à Maurice date de plus d’une semaine.
«On attend toujours une réponse du Bureau du Premier ministre [PMO]. On ne sait plus quoi faire. J’ai rappelé l’officier le mardi 9 juillet. On m’a dit qu’on me fera un retour d’appel vers 15-17 heures. Mais jusqu’à présent, aucune nouvelle. J’ai passé un autre appel ce mercredi 10 juillet, car ma sœur a été hospitalisée d’urgence hier soir. On m’a dit qu’on reviendra vers moi dans l’après-midi. Toujours rien», raconte-t-elle en larmes.
Nous avons contacté Ken Arian, conseiller au PMO, à plusieurs reprises pour s'enquérir de la situation. Mais, il est resté injoignable.
La Mauricienne s’était rendue en Belgique, en mars dernier, pour rendre visite à des proches. Et c’est là-bas que la quadragénaire a pris connaissance de la grave maladie qui la frappe. Eileen Mamode a été diagnostiquée d’un cancer très rare en phase terminale. Du coup, elle s'est retrouvée bloquée en Belgique.
Entre-temps, la famille Mamode en Belgique s’écroule actuellement sous des devis de milliers d’euros à payer pour les soins médicaux d’Eileen.
Brahim Osiyer, l'infirmier bénévole qui est au chevet de Mauricienne, affirme que comme les douleurs sont de plus en plus atroces, elle porte des patchs antalgiques, qui permettent une libération régulière de dérivé de morphine. Mais, Eileen Mamode nécessite également des injections pour atténuer l’intensité des douleurs, explique-t-il.
«Ma patiente a eu des débuts de chimiothérapie afin de trouver celle qui correspond la mieux pour la stabiliser. Les choses ne bougent pas. Ni à Maurice, ni en Belgique, pour l’aider. L’intervention doit être immédiate. Ce serait dramatique si on la laisse dans cette souffrance», s'inquiète l'infirmier.
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