Un collégien de 15 ans, admis à l’ICU depuis le 12 novembre, a succombé à ses blessures mercredi matin. L’ado se trouvait dans un 2x4 qui a fini sa course dans un champ de canne à Cascavelle.
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127 c’est le nombre de victimes des accidents de la route depuis janvier. Marco Pierre Louis, 15 ans, habitant de Cascavelle et ses quatre amis, avaient planifié une sortie le 12 novembre. Ils avaient décidé de se rendre sur la plage de Tamarin. Ils ont quitté leur domicile vers 14 h 30. Kelvin B., 21 ans, a pris le 2x4 de son père pour récupérer ses quatre amis.
Arrivé à Cascavelle, Kelvin B. perd le contrôle de son véhicule qui termine sa course dans un champ de canne. Kelvin B. et les quatre occupants s’étaient évanouis. La police de Bambous s’est précipitée sur les lieux, ainsi que le Samu. Les cinq victimes ont été transportées à l’hôpital Victoria de Candos. Deux des cinq jeunes ont été autorisés à rentrer chez eux après des soins. Kelvin B. et une autre victime ont été admis en salle. Quant à Marco Pierre Louis, il a été admis à l’unité des soins intensifs. Il a été placé sous respiration artificielle. Le mercredi 23 novembre, il a rendu l’âme.
Inconscients
Kelvin B. blessé à la tête a expliqué à la police qu’il a pris le 2x4, avec la permission de son père, pour se rendre à la plage de Tamarin avec ses amis. « Marco Pierre Louis se trouvait sur le siège arrière », confie Kelvin B. sans donner plus de détails sur les circonstances de l’accident. Dès qu’il sera remis, il consignera sa déposition et sera provisoirement inculpé d’homicide involontaire. Le jeune homme n’a pu se soumettre à un alcootest, car il était inconscient après l’accident. Il a cependant subi des tests sanguins. Les rapports sont attendus.
L’autopsie pratiquée par le médecin légiste, le Dr Shaila Prasad-Jankee, a attribué le décès de la victime à une fracture du crâne.
Marline, 39 ans, la mère de Marco Pierre Louis, est inconsolable. « Mon fils avait quitté la maison pour aller à la plage avec ses amis. Il était joyeux. Je lui ai donné la permission de sortir. Maintenant, je passe par une épreuve très difficile après la perte de mon fils unique, si gentil. C’est dur de le perdre dans des circonstances aussi brutales », dit-elle. L’enquête menée par le sergent Maunick est supervisée par le chef inspecteur Badal.
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