À son retour du travail samedi soir : une femme de 22 ans violée près d’une rivière à Saint-Pierre

Le dimanche 27 août, à 1h30 du matin, une femme a porté plainte pour viol au poste de police de Saint-Pierre. Les faits se sont déroulés près d’une rivière de la localité dans la soirée du samedi 26 août.

La victime, téléconseillère de profession, a confié aux enquêteurs qu’elle regagnait son domicile, quand arrivée près d’un pont, un homme s’est approché d’elle. Après l’avoir saisi par le cou, il l’a contraint à le suivre sous la menace avant de la conduire dans une allée, située près d’une rivière. En chemin, elle a fait une chute et s’est blessée à une jambe, toutefois, son agresseur ne s’est pas arrêté. Il a continué à la pousser inexorablement jusqu’au bord de la rivière.

Une fois sur place, l’individu s’est déshabillé et a agressé sexuellement la jeune femme. Cette dernière, choquée, a remis ses vêtements sous les yeux de son agresseur qui lui a ensuite avoué s’appelait Ejilen. Toujours sous le coup du traumatisme, la victime, en larmes, a repris tant bien que mal son chemin et c’est à la hauteur d’un snack qu’elle a croisé une patrouille de police. Après avoir pris connaissance de sa situation, les officiers ont conduit la jeune femme au poste de police où elle s’est confiée à une policière.

Immédiatement, les policiers l’ont escortée sur les lieux du viol et de ses environs pour traquer le suspect, mais en vain. La victime a été admise à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo et sera examinée par un médecin de la police dans les jours qui viennent. Des analyses ADN seront pratiquées sur ses vêtements. Par ailleurs, elle a été capable de fournir de précieux éléments aux enquêteurs, comme le fait que l’agresseur a dit s’appeler Ejilen, mais la police prend cette information avec des pincettes. Elle a aussi précisé aux enquêteurs que l’individu, de taille moyenne, est barbu. Des images de caméras CCTV et Safe City situées sur les lieux indiqués par la victime seront visionnées à des fins d’enquête.