Son mari est alité, son fils paralysé : l’appel au secours de Dayveeka

Elle a 72 ans et connaît une existence très difficile. À cet âge vénérable, la voilà contrainte de s’occuper d’un mari malade et alité et d’un fils qui éprouve de grandes difficultés à se déplacer. Dayveeka n’en peut plus.

«Je ne fuis pas mes responsabilités, mais j’ai besoin d’une meilleure assistance financière », nous déclare Dayveeka, 72 ans, habitante de Montagne-Longue.

Outre de s’occuper de son mari malade et d’un fils à la mobilité réduite, cette septuagénaire doit veller sur ses trois petits-enfants, âgés de 1, 5 et 6 ans. « Leur père est décédé en janvier dernier des suites d’une tumeur au cerveau. La mère des enfants doit travailler dans une usine, le soir. Elle quitte la maison vers 17 h et rentre le lendemain vers 5 heures. Dans la journée, exténuée, elle doit se reposer. Je dois donc m’occuper des petits. »

Et la maman d’ajouter : « J’aurais aimé que mon fils, qui a une quarantaine d’années, reçoive une aide sociale. Hélas, sa demande pour obtenir une pension d’invalide a été rejetée. Pourtant, mon fils est pratiquement invalide. Il était maçon, mais il ne peut plus travailler. Il ne fait plus rien seul. Il se déplace à l’aide d’un appareil. Je dois m’occuper de mon fils et de mon mari. Je ne me plains pas de ces tâches. Ce que je regrette, c’est que je n’ai pas suffisamment de moyens pour payer les traitements. La pension de mon mari et la mienne ne suffisent pas. Mon mari est lui-même malade et alité, une partie de nos revenus lui est consacrée. Ce qui reste sert à payer les frais de déplacement en taxi de mon fils. Il doit se rendre à l’hôpital SSRN de Pamplemousses, trois fois par semaine pour des séances de physiothérapie.»

« Inutile de compter sur les services de l’ambulance. Le temps qu’elle vienne chercher mon fils et le ramène à la maison... Je ne peux perdre autant de temps en déplacement, car il y a déjà un malade dont il faut s’occuper à la maison », dit-elle.

Elle nous confie que son fils s’est blessé au genou durant son adolescence. « Cette blessure a laissé des séquelles, aujourd’hui il lui est impossible de se tenir sur sa jambe et il souffre de son estomac. »

Dayveeka gagnait un petit plus autrefois en vendant les paniers qu’elle fabriquait. « Je ne peux plus mener cette activité en raison de mon âge. Je souffre également de mes genoux. » La vieille dame déplore que des six enfants qu’il lui reste, aucun ne vienne lui apporter un soutien. « Je dois compter sur moi-même », soupire-t-elle.

La dame lance donc un appel au secours à qui veut bien l’aider sur le plan financier. On peut la joindre sur le 5739 2756.