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Son fils menace de l’étriper : le père de 72 ans : «Depi linn koumans drogue laz 13 zan, gagn problem ek li»

Le retraité subit les actes de violence de son fils accro à la drogue.

Alors que son père a porté plainte pour violence domestique et menace de mort contre lui lundi, à peine relâché sous caution, un homme de 43 ans a récidivé. Mardi, muni d’un sabre, il s’est mis à proférer des menaces de mort contre Omar, son père de 72 ans, faisant état de son mécontentement que ce dernier l’ait dénoncé. Une nouvelle plainte a été consignée à la police et le suspect est activement recherché. 

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Omar raconte que la famille vit dans la terreur. « Ek enn sab dan so lamin, li pe dir lor simin, kouma li gagn mwa li pou touy mwa ». Ce retraité confie avoir impuissamment assisté à la descente aux enfers de son fils depuis que ce dernier a fêté ses 13 ans. « Sak fwa nou met li dan sant, li dir aster li pou sanze, me apre li resite ek vinn pir », se désole Omar. Ne sachant plus à quelle porte frapper, il dit espérer que la police agira et que Nasroul cessera d’importuner la famille. « Zordi nou fami inn detrwir akoz li. So madam inn oblize kit li ale », relate Omar.

Ce dernier raconte que son fils est père de deux enfants et vit séparé de son épouse depuis un bout de temps. Il relate que sa belle-fille n’a pu continuer de vivre aux côtés de son fils, dû à son addiction à la drogue. En tant que père, Omar dit n’avoir rien à se reprocher. « En tan ki papa monn fer tou ki kapav, avoy li dan sant, fer la polis aret li, me malgre sa li resite apre », déplore le retraité. 

Il partage au Défi Plus que durant le mois de mars, soit pendant le ramadan, son fils avait pu mettre un frein à son addiction. Mais au bout de trois semaines, il a fait une rechute. « Linn vinn pir aster-la ». Ce retraité, qui affirme avoir élevé deux enfants selon des principes solides, dit ne pas pouvoir accepter le train de vie de son fils. 

« Linn kraz vit dan lakaz, apre li dir li pou tir mo trip »

Dimanche soir, lors d’une énième dispute, Omar explique avoir été menacé de mort par Nasroul, qui était dans un état second avec un couteau à la main. « Linn kraz vit dan lakaz, apre li dir li pou tir mo trip ». Omar confie que depuis 1997, il avait dénoncé son fils pour délit de drogue. Mais cela n’a guère servi de leçon au principal concerné. Au fil des années, Omar, pensant que la vie maritale pourrait améliorer la condition de Nasroul, l’a aidé en construisant une maison. « Monn ranz so lakaz, donn li kass pou fer mariaz tou… ». Mais le cercle infernal de la drogue a fini par prendre le dessus. « Li pe amenn zom dan lakaz pou drogue », déplore le père retraité.

« Nou bizin met kadna dan laport… »

Depuis mardi, Omar dit vivre dans la crainte. « Nou pe viv kouma dir nou lor sirveyans. Kouma nou sorti dan lari, li dir li pou touye ». Selon lui, son fils se balade dans le quartier avec un couteau en main. Il dit que ce dernier n’a pas digéré le fait qu’il a été dénoncé dans une plainte à la police. 

Depuis les mésaventures de la semaine, Omar affirme avoir renforcé la sécurité de l’accès à sa maison. « Nou bizin met kadna dan laport », lâche-t-il.
 

 

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