Son fils a disparu il y a un mois: le cri de désespoir d’une mère

Franchette, domiciliée à Terre-Rouge, n’a plus de nouvelle de son fils Patrick Christopher Rangasamy, 29 ans, souffrant de troubles psychiatriques, le 28 novembre. Ce lundi, cela fait un mois qu’elle tente de le retrouver. La veille de la Noël, elle a reçu un appel de la police l‘informant qu‘une personne répondant à la description de son fils se trouve au poste. Mais ce n‘était pas Patrick. « Je ne sais plus quoi faire », lâche Franchette, désespérée. Depuis la disparition de son fils unique, elle ne cesse d‘arpenter les rues pour le retrouver. Jeudi, elle a cru un moment que ses prières étaient exaucées. « J‘étais à la maison. J‘ai reçu un appel de la police. On m‘a informée que les policiers avaient retrouvé un jeune homme répondant à la description de mon fils, à Port-Louis. Il était au poste de Trou-Fanfaron. Ils m‘ont demandé s‘il portait des tatouages. C‘était le cas », dit-elle. Sans perdre de temps, Franchette se rue au poste de police. « Monn plore sitan monn kontan »  confie-t-elle. Cependant, en cours de route, elle reçoit un nouvel appel. « Les policiers m‘ont dit qu‘ils l‘avaient envoyé au poste de Terre-Rouge. Je suis sortie du bus et j‘ai fait le trajet inverse, impatiente de retrouver mon fils… »

« Pa mo garson sa ! »

Une fois au poste, elle ne peut plus attendre. Elle demande à voir le jeune homme. En le voyant, Franchette lance catégorique : « Pa mo garson sa ! Le jeune homme avait des problèmes familiaux. On l‘avait chassé de chez lui », se désole-t-elle. C‘est le cœur lourd que Franchette ressort du poste. Malgré tout, elle ne perd pas espoir. « Je poursuivrai mes recherches » se dit-elle. « Il ne se passe pas un jour sans que je n’effectue des recherches. Mon fils connaissait des problèmes de drogue. Il s‘en est sorti, mais cela l‘a affecté, d‘où le traitement psychiatrique qu‘il suivait », explique-t-elle. « Je cherche mon fils même la nuit. Parfois, je reçois l‘aide de volontaires, dès fois j’interroge des taximen. J‘ai laissé sa photo à plusieurs personnes. En quelques occasions, on m‘a dit qu‘on l‘avait aperçu, mais lorsque j‘arrive sur place, il était déjà parti», pleure-t-elle. Le jour de sa disparition, Patrick Christopher Rangasamy portait un short bleu avec des rayures orange, un t-shirt blanc et une veste bleue. « Il aurait changé de t-shirt et arpenterait les rues pieds nus. Il a une cicatrice au bras gauche », précise la mère. Toute information sur le disparu doit être communiquée à la police sur le 148, 208 0034 / 35 ou sur le 999.