Souffrant de paraplégie depuis 2004, Ram Dookia se déplace désormais en fauteuil roulant électrique. Un équipement qu’il a obtenu le 27 novembre 2013 grâce à une subvention du National Solidarity Fund Board à hauteur de Rs 35 000. Pour les Rs 73 000 qui manquaient, il a pu compter sur l’aide de bénévoles.
Cet équipement sophistiqué exige un entretien rigoureux. Batteries, moteur, transmission, roulements à billes, système électronique, pneumatiques et toutes les autres pièces réclament une attention particulière pour en assurer le fonctionnement.
Vivant seul à Bambous, Ram Dookia, 34 ans, n’a personne pour s’occuper de lui, ni de son magnifique fauteuil. Faute de vérification, la batterie du fauteuil est à plat depuis une quinzaine de jours. « Je me suis renseigné auprès d’un connaisseur : l’entretien me coûtera Rs 15 000. Ce qui est hors de mon budget. Je ne perçois qu’une pension d’invalidité de Rs 8 000 de l’État. Je ne pourrai m’acquitter de ces frais », confie notre lecteur.
Dans son courrier adressé à notre rédaction, cet habitant de l’Ouest a résumé ses misères au quotidien : il s’occupe des tâches ménagères et doit se préparer à manger. Sa maigre pension ne lui permet pas de s’offrir les services d’une femme de ménage. « Mo fer tou mo louvraz. Mo pa kapav kont lor personn. Mo demande l’aide Radio Plus pou ki ene dimoune aide moi acheter ene batterie. Sinon mo condamné reste en plas », plaide-t-il. Tous ceux ou celles qui souhaitent aider Ram Dookia peuvent l’appeler sur le 54 73 71 02.
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