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Son ex-époux tente de l’étrangler en pleine rue -Nandini : «Mo ti panse mo pou perdi mo lavi dan so lame»

Nandini affirme qu’elle est harcelée par son ex.

Le présumé agresseur arrêté et relâché sur parole le même jour

Nandini (*prénom modifié), âgée d’une cinquantaine d’années, dit ne pas comprendre pourquoi son ex-époux a été relâché sur parole par la police de Pope Hennessy dans la nuit du dimanche 3 janvier 2021. Ce soir-là la quinquagénaire avait porté plainte contre lui pour violence domestique. Le lendemain matin, soit le lundi 4 janvier, il a été traduit devant la cour correctionnelle de Port-Louis sous une accusation provisoire de violence domestique. Il a payé une caution de Rs 3 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 10 000. 

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C’est vers 19 heures, le dimanche 3 janvier 2021, que l’incident a eu lieu, à la rue Tulsidas, Port-Louis. « Je devais faire remplacer une pièce de ma voiture. Je suis allée récupérer mon mécanicien, à Vallée-Pitot. Celui-ci devait ensuite prendre la voiture pour les réparations nécessaires chez lui. Quand je suis arrivée avec le mécanicien, mon ex-époux a surgi devant moi », raconte Nandini, qui est manager d’un établissement scolaire. « Il a essayé de m’étrangler. Sous la douleur, je n’ai rien pu faire. Mo ti panse mo pou perdi mo lavi dan so lame. »

Nandini raconte que son ex-époux, qui est dentiste, était sous l’emprise de l’alcool. « Sa nouvelle épouse et deux individus se trouvaient dans sa voiture au moment des faits. Les deux hommes et mon mécanicien ont dû intervenir pour qu’il me lâche. Si zot pa ti la, kapav mo pa ti pou pe koz ar ou zordi », ajoute-t-elle.

La police pointée du Doigt

La victime a sollicité l’assistance de la police de Pope Hennessy. « Lorsque j’étais au poste de police pour porter plainte, j’avais l’impression que c’était mon ex qui était la victime dans cette affaire. Les policiers étaient très amicaux avec lui », allègue la plaignante. 

Après avoir consigné la plainte de la quinquagénaire pour violence domestique, les policiers auraient, selon celle-ci, relâché son ex-époux sur parole. « J’ai été choquée de cette décision. Il n’a pas été placé en détention policière alors que j’aurais pu y laisser la vie. Aussi, il était sous l’influence de l’alcool et conduisait son véhicule. Il n’a pas été soumis à un alcotest et il n’a fait l’objet d’aucune contravention », dit-elle.  

« Nou viktim, nou napa gagne sekirite. Ziss formalite sa », affirme la plaignante.  « Dan stasyon, lapolis dir mwa si mo ex-mari fer depozisyon ki monn zour li, CDU pou vinn pran mo zanfan, monn gagne traka me mo pann kompran kifer zot inn dir sa », ajoute la victime.  

Divorce

Cela fait quatre ans que Nandini a divorcé de son époux, un dentiste, âgé de 60 ans. Ils ont un fils âgé de 12 ans. Après leur divorce, la plaignante a obtenu la garde de l’enfant et le dentiste un droit de visite. « Après notre mariage, j’ai vendu l’héritage familial pour acheter la maison que j’occupe avec mon fils. Sauf que mon ex-époux est devenu héritier de la moitié de cette propriété, car nous nous sommes mariés sous le régime de la communauté des biens », explique-t-elle.  « Je lui ai dit que je lui donnerais la moitié de l’argent lorsque je vendrais la maison. »

Selon Nandini, malgré son divorce, elle se fait harceler par le dentiste. « Souvan li avoy mwa mesaz li dir mwa : « Tonn lir zournal ? krim pasyonel ? Biento to tour. I will destroy you». Mo nepli kone ki laport pou tape », dit la dame en pleurs. 

Interrogé sur ce cas, le caporal Benard Moonsamy du Police Press Office a fait la déclaration suivante : « Nous n’avons pas d’informations sur ce cas et nous ne pouvons faire de commentaires. » 

 

 

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