Il se dit victime de violence domestique. Ambirao, 86 ans, et son épouse Soni, 69 ans, résidant à Quatre-Bornes, sont à couteaux tirés depuis quelque temps. Jeudi, ces deux retraités ont eu une altercation, car l’octogénaire soupçonne sa femme d’entretenir une relation extraconjugale.
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Selon la plainte faite à la police de Quatre-Bornes par la sexagénaire, Ambirao se serait mis à lutter contre elle. Et à un certain moment, son époux aurait plongé ses mains dans un récipient d’eau bouillante.
Ambirao raconte, quant à lui, qu’il était à la maison le jour des faits. Il s’est mis à reprocher à son épouse de rester clouée sur la chaise devant la télévision. « Mo pa kapav get enn dimoun enn zourne ziska aswar divan televizion. Koumadir mo pa existe dan lakaz la », confie Ambirao. Soni s’est alors rendue dans la cuisine pour faire du thé.
Mais les échanges verbaux ont continué entre les deux époux. À un moment, Ambirao avance s’être rendu dans la cuisine et c’est là que son épouse Soni a saisi son bras avant de l’entraîner vers un récipient d’eau bouillante. Elle a ensuite essayé de balancer l’eau chaude sur Ambirao, qui a esquivé. Une scène traumatisante pour ce dernier.
Soni a ensuite déserté le toit conjugal. Ambirao a, lui, sollicité la Brigade pour la protection de la famille pour les procédures d’ordonnance de protection. Ambirao relate qu’il a passé plus de cinquante années aux côtés de Soni, mère de leurs deux enfants. Il affirme que la situation est pénible au sein de leur couple. Il se dit chanceux de n’avoir pas été touché par une grande quantité d’eau bouillante. « Elle n’a pas réussi à me blesser grièvement, mais cela aurait pu être pire », lâche-t-il.
Il déplore que depuis quelque temps, Soni tente de se débarrasser de lui en l’envoyant vivre dans une maison de retraite. Selon Ambirao, son épouse aurait fait la connaissance d’un autre homme récemment. Depuis, la situation au sein de leur couple aurait tourné au vinaigre. « Elle est allée avec cet autre homme, ils ont vidé ma maison », fulmine Ambirao.
Ce dernier avance que leurs deux filles sont toutes deux mariées. Il déplore cependant que ses enfants ne se soucient pas du bien-être de leurs parents. « Zanfan viv zot lavi. Mwa ki kone komie sakrifis monn fer pou marye zot. Amen zot lind aste linz bizou. Zordi koumadir mo pa existe pou zot », regrette Ambirao.
L’octogénaire laisse désormais les autorités s’occuper de l’affaire. Il dit n’avoir pas signalé ce qu’il subirait dans le passé pour éviter les « ennuis ».
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