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Son allocation a été suspendue : elle conteste la décision du conseil d’appel médical

chantal Chantal malade et sa fille Ashita se battent depuis deux ans pour obtenir un soutien de la Sécruité sociale.

« La pension d’invalidité de ma mère a été refusée. Je ne sais sur quels critères les officiers du ministère de la Sécurité sociale se sont basés, mais je le conteste fortement. Ma mère est une femme souffrante » s’insurge Ashita, la fille de Chantal. Elle a sollicité la rédaction de Xplik ou K.

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Toutes deux habitent Résidence La Cure. Elles se sont rendues dans les locaux du Défi Media Group pour contester la décision du ‘Medical Board’ de la Sécurité sociale. « Maman, âgée de 49 ans, souffre de plusieurs complications médicales », explique Ashita. Chantal a été opérée des deux glandes mammaires et a subi cinq autres interventions chirurgicales. Elle recevait une pension d’invalidité de mars 2018 à septembre 2018. « Lorsqu’elle s’est présentée à nouveau devant le ‘medical board’, sa pension lui a été supprimée, car selon les médecins siégeant sur le panel, ma mère est en état de travailler. Chose que je conteste absolument ! », peste la jeune fille. Chantal a logé plusieurs appels depuis, mais jusqu’à présent, aucune réponse positive ne lui a été faite.

Médicaments coûteux

Ashita explique que Chantal est mère célibataire de quatre enfants. « Vu son état actuel, c’est moi qui veille sur elle. Maman souffre énormément de plusieurs ‘hernies’ au ventre. Elle a subi plusieurs interventions, mais ces maux réapparaissent. Je concède que parfois elle est insupportable, elle a un fort tempérament, mais je ne peux la voir dans une telle situation. Je sais que personne d’autre n’aurait montré autant de patience envers elle », confie Ashita. « La pension d’invalidité qu’elle recevait servait surtout à lui acheter ses médicaments. Certains des comprimés prescrits sont indisponibles dans les pharmacies de l’hôpital. Le pharmacien nous a donné une prescription pour que nous les achetions dans le privée, tous ces médicaments coûtent cher » ajoute la fille. Sa mère d’ajouter : « autrefois, je travaillais à l’usine, c’était une conserverie de poissons. Ti met somon dan boite. Et puis je faisais aussi le ménage chez plusieurs personnes pour gagner des sous en plus. Mais depuis que mon état de santé s’est aggravé, je n’ai plus le même courage », nous explique Chantal.

Va-et-vient

La rédaction a pris contact avec un préposé au ministère de la Sécurité sociale. Il explique : « Chantal avait demandé une pension d’invalidité de base, le 24 avril 2017. Elle a été convoquée devant la commission médicale, le 26 mai 2017. La pension d’invalidité de base n’avait pas été recommandée. Elle a refait une demande le 3 mai 2018. Elle a été examinée par la commission médicale le 13 juin 2018, mais sa requête n’a pas été approuvée. Elle a interjeté appel et a été entendu par la cour d’appel médicale le 15 septembre 2018, qui a rejeté l’appel », précise l’officier. Cependant, Chantal a réclamé une aide sociale, le 24 avril 2017. « L’aide sociale avait été approuvée et elle a été versée de mai 2017 à août 2018. Ensuite, la dame a été examinée par la commission médicale pour le maintien de son allocation (aide sociale) en septembre 2018. Hélas, elle n’a pas produit de certificat médical en bonne et due forme. Elle a été convoquée de nouveau, mais ne s’est jamais présentée » indique l’officier. Certes, Chantal pourra faire appel au bureau de la Sécurité sociale à Astor Court. « Ainsi, six mois se sont écoulés depuis sa dernière demande de pension d’invalidité de base, elle peut présenter une nouvelle demande », indique-t-il.  

 

 

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