Les smart cities de Cap Tamarin, de Roches-Noires et de Mon-Trésor (Omnicane), qui devraient être mises sur pied cette année, généreront respectivement 2 317, 7 000 et 8 000 emplois.
Le sommet Smart Mauritius, qui s’est tenu à l’hôtel Le Maritim, a pris fin ce vendredi. Lors de l’événement, organisé par la State Land Development Company Ltd, des chiffres ont été présentés sur les smart cities. Il a été évoqué que trois des neuf villes intelligentes qui devraient être mises sur pied cette année créeront près de 17 300 emplois. Les projets de Cap Tamarin, de Roches-Noires et de Mon-Trésor (Omnicane) généreront respectivement 2 317, 7 000 et 8 000 emplois.
Ce sommet a été l’occasion pour nombre de promoteurs locaux de présenter leurs projets sur les smart cities. Il a aussi permis à des experts étrangers d’exposer leurs connaissances sur le développement de ces villes intelligentes. Lors de cette rencontre, Georges Chung, Senior Advisor au Prime Minister’s Office (PMO), a confirmé que le projet du Central Electricity Board (CEB), visant à utiliser son réseau filaire aérien de câble optique pour fournir Internet, se précise. Sans nommer l’institution, il a indiqué que le projet d’un second réseau national de câble optique (internet backbone) serait mis en œuvre d’ici quatre mois. Il a aussi souligné que le projet d’un troisième câble optique sous-marin démarerra vers la fin de l’année.
« Le second backbone network et le troisième câble optique apporteront des changements fondamentaux », a déclaré, en substance, Georges Chung.
Citant les visions exposées par Jeremy Rifkin, un spécialiste américain de prospective économique et scientifique, telles que les « nouvelles routes de la soie » de la Chine, le représentant du PMO a voulu quantifier l’envergure de tels développements, notamment pour l’utilisation de capteurs électroniques (‘sensors’) pour régler le problème d’embouteillages. « L’an dernier, on comptait 40 milliards de ce type de capteurs à travers le monde. Ils seront bientôt 100 trillions. Si Maurice n’embarque pas sur cette mouvance, on ne pourra pas aller plus loin », a-t-il insisté.
De son côté, Raj Makoond, Chief Executive Officer de Business Mauritius, a abordé la question des smart cities comme une équation où d’une part, les entreprises installent les écosystèmes nécessaires pour favoriser la mise en place de ces villes intelligentes, et où d’autre part, il y a un manque au niveau des réglementations. « La CEB Act date de 1939 alors que le CEB a, lui, vu le jour en 1971. Il y a des amendements importants à apporter à ces législations. Il y a un gros travail à faire. Nous devons aussi revoir les intermédiaires financiers pour répondre aux besoins de ce nouveau secteur », a-t-il déclaré. Il a également réclamé davantage de visibilité sur la politique des énergies renouvelables avant de demander des réformes dans le secteur éducatif.
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