Elle n’a que 6 ans. Pourtant elle souffre depuis sa naissance de problèmes rénaux. Après une opération en 2017, la fillette devra subir une réimplantation et ses parents comptent sur vous pour lui venir en aide. Ils rêvent de voir une petite fille épanouie qui grandit sans ses atroces douleurs et autres complications de santé.
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Il est 9 heures. Chez la famille Pulluckdharry à Verdun, pas de précipitation ce matin. Les deux enfants du couple sont à la maison avec leur mère. Ces petites galères que rencontrent les parents chaque matin pour que les enfants aillent à l’école. Si leur benjamin est encore bien trop jeune pour s’y rendre, l’ainée ne demande qu’à y aller. Malheureusement, pour Mahee, elle doit mener un combat au quotidien. Effectivement, la petite fille a des problèmes rénaux depuis sa naissance et aujourd’hui encore, elle continue à avoir beaucoup de difficultés.
Pour Kumaree Pulluckdharry, sa maman, un sentiment de culpabilité continue à la noyer de chagrin. « Mon mari et moi avons toujours voulu avoir des enfants, cependant j’ai dû attendre neuf longues années pour que je puisse mettre au monde ma fille. Durant la grossesse, le gynécologue avait remarqué des anomalies » explique-t-elle. « Li ti dir mwa li ena enn groser dan so lerin ». Cependant, à la naissance, rien ne semble anormal, puisque ce dont souffre le bébé n’est pas visible à l’œil nu. Cependant, afin de savoir si tout va bien, Kumaree et son mari multiplient les visites chez le médecin. « Nou inn al get plizier pediat ek kan noun al fer radio ek scan finn trouve so lerin inn dilate ».
Le couple décide de faire de son mieux pour trouver une solution. « Comme mon enfant était malade, j’ai dû cesser de travailler » explique Kumaree. Son mari, ‘helper’, est le seul gagne-pain de la famille. « Nous n’avions pas les moyens de continuer des traitements au privé ou de faire d’autres examens. Nous sommes allés vers l’hôpital pour faire le suivi. Au début, on nous disait que tout allait bien mais finalement, au fur et à mesure que l’enfant grandissait, ils voyaient bien qu’elle avait des difficultés pour uriner. »
En 2017, à l’âge de deux ans, Mahee fera sa première opération à l’hôpital. « Elle faisait régulièrement de la fièvre et cela pouvait durer des jours. Il fallait l’emmener à l’hôpital et on pouvait y rester pendant plusieurs jours ». Après quelque temps, le médecin explique qu’une opération est inévitable. « Linn dir nou ki sa pou ed li fer pipi kouma bizin ek pena oken likid pou remonte. Selma li ti prevenir nou ki pena okenn garanti ki sa pou fonksione parski mem kan nou ti esay fer bann tretma avek medsinn usi sa pann marse. »
Quelque temps après l’opération, Kumaree pense que désormais tout va aller pour le mieux pour sa fille. « Lafiev-la ti pe revini parfwa me ti enn tigit lafiev mem ». Cependant en 2019, les choses se compliquent. Kumaree explique que sa fille avait recommencé à souffrir de fortes fièvres. « Les médecins nous disaient que tout allait bien mais nous en tant que parents, nous connaissons notre enfant et nous la voyions souffrir. Nous avons donc décidé d’avoir un deuxième avis. Nous avons compris qu’elle avait des complications et que si nous n’agissions pas vite, le deuxième rein pourrait également être endommagée. »
Ainsi, avec le Dr Kevin Teeroovengadum, il a été décidé de faire une réimplantation au plus vite grâce au soutien de l’association Enn rev enn sourir. Un nouvel espoir vient de naitre. « Nous nous disons que notre fille sera enfin un enfant comme les autres. Pendant des années, nous avons dû nous adapter à ses conditions de santé et nous sommes tellement tristes de devoir l’emmener aussi souvent à l’hôpital pour qu’elle soit admise. Elle n’a jamais pu se rendre à l’école de manière continue. En maternelle, elle allait à l’école une semaine par mois car elle était toujours malade et devait être admise à nouveau. Elle vient d’intégrer la Grade 1 en primaire et a pu s’y rendre seulement deux ou trois jours car ces derniers temps elle est au plus mal. »
Respirer la joie de vivre
Pour ses parents, hors de question de rester les bras. Ils multiplient les démarches afin de réunir cette somme d’argent. « Quiconque voit notre petite Mahee ne dirait pas qu’elle est malade. Elle respire la joie de vivre quand elle va bien. Elle est très bavarde, elle aime jouer avec les autres enfants, sauf qu’elle est souvent un peu fatiguée quand elle a fait trop de mouvements. Nous voulons que ce sourire qu’elle a lorsqu’elle nous regarde ne s’efface pas, que son visage puisse toujours rayonner, que son esprit soit en paix et son corps fonctionne comme il se doit pour qu’elle puisse grandir et nous rendre encore plus fiers d’elle ».
Comment lui venir en aide ?
L’association Enn rev enn sourir soutient la famille dans ses démarches. Un appel à la solidarité a été lancé. Il manque Rs 174,000 à Mahee pour que son opération puisse avoir lieu. Ses parents avancent que c’est une somme qu’ils n’arrivent pas à réunir. « Nous avons tenté de récolter de l’argent auprès de nos proches mais nous n’avons toujours pas pu réunir la somme nécessaire. Nous comptons vraiment sur l’aide de tout un chacun afin de sauver le rein de Mahee. Elle n’est qu’une enfant. Elle a toute une vie devant elle. Nous même espérons que dans le futur nous pourrons aider d’autres parents et enfants qui auront besoin d’argent à cause de leurs problèmes de santé. »
Si vous souhaitez leur venir en aide, vous pouvez faire un don à travers l’association Enn rev enn sourir :
- Enn Rev Enn Sourir (MCB) 000447982176
- IBAN : MU44MCBL0901000447982176000MUR
- Swift code : MCBLMUMU.
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