Margarette J., 60 ans, qui réside à Pointe-aux-Sables, ne voit plus de son œil gauche. Malheureusement, le problème pour lequel elle suit un traitement à l’hôpital de Moka est en train d’affecter l’autre œil.
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Aujourd’hui, elle veut savoir quand elle sera opérée. Son dernier rendez-vous remonte au 4 janvier dernier. « Je n’ai pas eu d’autre rendez-vous et on m’a simplement demandé d’attendre. Mais jusqu’à quand ? Car, entre-temps, ma vision s’assombrit. Je trébuche souvent et je tombe à terre. Regardez mes bleus », déclare-t-elle. D’ailleurs, durant notre deuxième conversation téléphonique, Margarette se rendait à l’hôpital suite à une chute. Pire encore, elle a failli se faire écraser par une voiture, car elle ne voyait presque rien. Pour essayer de trouver une solution plus rapidement, elle s’est tournée vers le privé. Mais le coût de l’opération - Rs 75 000 - est nettement hors de sa portée.
Geerish Soodhoo, porte-parole du ministère de la Santé, est intervenu pour trouver une solution. Selon lui, le temps d’attente déplorée par les patients souffrant de cataracte pourrait être diminué s’ils acceptaient de se rendre à l’hôpital de Souillac. Là-bas, on soigne également les maladies des yeux. Néanmoins, la majorité des patients préfère se rendre à l’hôpital ophtalmologique Subramania Bharati, à Moka, pour diverses raisons. Toujours selon Geerish Soodhoo, l’attente est longue, car les opérations de cataracte ne sont pas prioritaires.
À savoir que Margarette J. est disposée à se rendre à l’hôpital de Souillac pour se faire opérer.
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