Le risque d’une grève reste d’actualité à l’hôtel Sofitel Imperial, à Flic-en-Flac.
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La réunion qui s’est tenue lundi entre la direction de l’établissement et les représentants du personnel, arbitrée par des hauts cadres du ministère du Travail, n’a pas permis d’avancer sur le dossier. « C’était une très bonne réunion dans le sens où le ministère et nous sommes convaincus qu’il faut trouver une solution afin de permettre une sortie de crise.
Mais le patronat n’a pas vraiment montré de volonté », déclare Jean-Yves Chavrimootoo, négociateur de l’Hotel and Restaurant Employees’ Union (HREU).
Le lundi 4 décembre, le syndicat a soumis ses propositions pour qu’un service minimal soit offert en cas de grève, comme l’exige la loi. Cela fait suite au vote des employés mercredi dernier en faveur d’une grève. « Les éléments ne sont pas réunis pour nous permettre de stopper la procédure de grève », dit le syndicaliste.
Le point de désaccord est que la direction du Sofitel insiste pour la signature d’un Procedural Agreement un jour et d’un accord collectif ultérieurement. Or, la HREU insiste pour que les deux se fassent le même jour. Une nouvelle réunion entre les trois parties est prévue ce mardi 5 décembre.
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